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  • Jean-Marc Zulesi

ÉCHANGES AVEC LES AGRICULTEURS VICTIMES DE L’ÉPISODE DE GEL TARDIF


 

Un épisode de gel a gravement compromis un grand nombre de cultures, notamment viticoles et arboricoles, ce qui laisse craindre des pertes importantes pour la récolte à venir. Face à cet évènement particulièrement difficile, j’ai tenu à rencontrer plusieurs exploitants touchés afin de faire état des dégâts et me faire le relais de leurs difficultés. Je me suis rendu dès le lundi 12 avril dans plusieurs exploitations, à La Fare-les Oliviers et Berre-l’Étang.

Lors de nos échanges, les viticulteurs ont notamment évoqué la nécessité de mettre en place des mécanismes d’accompagnement de long terme. En effet, pour cette filière, l’impact financier ne sera pas perceptible en 2021 mais en 2022, lors de la vente de la récolte de cette année. Dans les cultures arboricoles, cet événement impactera indéniablement la récolte de cette année.


« Nous devons accompagner les agriculteurs pour faire perdurer nos productions françaises qui nous rendent si fiers. Pour cela, j’ai demandé que le régime de calamité agricole puisse être déclenché. Au-delà de ce régime, le caractère exceptionnel de ce type d'événement doit être pris en compte. C'est d'ailleurs ce qui a été annoncé par le Premier ministre et le ministre de l'Agriculture le 17 avril.»


En effet, des mesures d'urgence seront rapidement déployées : année blanche de cotisations, dégrèvements de taxes foncières sur le non bâti (TFNB), mobilisation des dispositifs existants en matière d’activité partielle et de PGE.


Une enveloppe d’urgence sera par ailleurs mise à la disposition des préfets dans les prochaines semaines afin d'apporter un soutien immédiat aux exploitations les plus en difficulté.



Ces mesures d’urgence seront suivies de mesures exceptionnelles :


  • L’indemnisation des arboriculteurs au titre du dispositif des calamités agricoles sera portée jusqu’à 40% pour les pertes les plus importantes.

  • Pour les autres filières qui ont été très touchées et qui ne sont pas aujourd’hui couvertes par ce régime de calamités agricoles, notamment les viticulteurs, un soutien exceptionnel similaire sera mis en place. Les agriculteurs assurés bénéficieront aussi du soutien de l’Etat et seront ainsi mieux indemnisés.

  • En l’attente de ces aides qui nécessitent de connaitre l’ampleur des pertes agricoles, une avance forfaitaire basée sur la perte de chiffre d’affaires mensuel sera accordée. Ce fonds exceptionnel sera aussi ouvert aux entreprises aval de ces filières, qui seront impactées par l’absence de récolte à conditionner ou à transformer.

Enfin, en doublant l’enveloppe du plan de relance dédiée à la protection des exploitations contre les aléas climatiques, nous permettrons la mise en place de dispositifs de long terme pour faire face à ce type d'événement.


Dans l'attente, je reste mobilisé auprès des agriculteurs pour suivre le déploiement de ces dispositifs et faire état de leurs besoins.


Samedi 10 avril, en hémicycle, j'adressais un message de soutien à nos agriculteurs.

 

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