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  • Jean-Marc Zulesi

COVID-19 : LES MESURES ET AIDES EN VIGUEUR


Malgré les mesures prises il y a deux semaines, la situation sanitaire ne s’est pas améliorée. De nouvelles dispositions ont donc été prises. Depuis ce vendredi 30 octobre, un confinement national est mis en place. Cependant, certaines règles ont évolué en comparaison au dernier confinement.


Ce qui ne change pas par rapport au confinement de mars-avril :

  • Nécessité d’une attestation pour sortir de chez soi (uniquement pour aller travailler, se rendre à un rendez-vous médical, porter assistance à un proche, faire ses courses essentielles ou prendre l’air à proximité de son domicile).

  • Interdiction des rassemblements publics et des réunions privées en dehors du strict noyau familial.

  • Interdiction des déplacements inter-régionaux, à l’exception des retours de vacances de la Toussaint.

  • Fermeture des établissements recevant du public, notamment les bars et restaurants. Seuls restent ouverts les commerces de première nécessité.

  • Poursuite et renforcement du « quoi qu’il en coûte » en venant en aide aux entreprises et secteurs les plus affectés.

  • Les frontières intérieures à l’espace européen demeurent ouvertes et, sauf exception, les frontières extérieures restent fermées. Toute personne arrivant sur le territoire européen doit cependant faire la preuve d'un test négatif.


Ce confinement est adapté sur trois points principaux :

  • Les crèches, écoles, collèges et lycées restent ouverts avec des protocoles sanitaires renforcés afin de ne laisser aucun enfant sur le bord du chemin. Les universités et établissements d’enseignement supérieur assurent quant à eux des cours en ligne.

  • Le travail peut continuer dans toutes les entreprises qui ne sont pas fermées administrativement et notamment les usines, exploitations agricoles, BTP. Chaque fois que le télétravail est possible, il doit être mis en œuvre. Les guichets des services publics restent ouverts.

  • Les EHPAD peuvent être visités, dans le strict respect des règles sanitaires. Les personnes en situation de handicap bénéficient des souplesses dont elles ont besoin.


Encore une fois, la situation est grave. Elle requiert la plus grande responsabilité de la part de chacune et chacun d’entre nous. De la part de tous les élus, pour que nous ayons des débats constructifs, mais aussi de la part de chaque citoyen, pour que nous stoppions ensemble cette épidémie.


Ces mesures auront forcément un impact économique et social. Je reste donc pleinement mobilisé pour préserver les emplois, accompagner les entreprises, les indépendants et chacun d'entre vous. N’oublions pas les professionnels de santé, en première ligne face au virus. Je tiens à leur exprimer tout mon soutien. Plus que jamais, nous devons être unis et solidaires pour faire face.



La tension hospitalière dans le Pays Salonais

Communiqué d'information du 26/10/2020


L'Hôpital du Pays Salonais enregistre un nombre record de patients Covid-19 ce qui contraint l’établissement à réduire les opérations programmées et rappeler le personnel soignant en repos ou en formation.


Les professionnels de santé effectuent un travail quotidien remarquable pour soigner au mieux l’ensemble des malades et je tenais à les en remercier.


Malheureusement, débloquer des moyens ne suffit pas. En effet, malgré l’ouverture de lits supplémentaires et la potentialité d’en ouvrir jusqu’à 12 000 de plus nationalement, les possibilités de recrutement sont faibles.


Aujourd’hui, il n'est pas possible d'identifier rapidement du personnel opérationnel (il faut 11 ans de formation pour un anesthésiste réanimateur). Des formations sont déjà en cours afin que le personnel infirmier puisse réaliser certains gestes. De plus, la réforme de l’accès aux études de santé permettra à terme de former plus de professionnels.


N’oublions pas qu’ouvrir des lits supplémentaires implique de supprimer d'autres espaces (blocs opératoires, salles de réveil...) et de déprogrammer des soins. Aussi, il est avant tout nécessaire de limiter les cas.


Les aides aux entreprises impactées par la crise sanitaire

Pour soutenir les entreprises, nous avons renforcé les aides dont elles peuvent bénéficier :


Élargissement du fonds de solidarité

  • Le fonds de solidarité est accessible aux entreprises de moins de 50 salariés et compensera la perte de chiffre d'affaires jusqu'à 10 000 euros pour l'ensemble des entreprises fermées, ou pour celles des secteurs du tourisme et activités connexes (restauration, événementiel, culture, etc.) dont le chiffre d'affaires baissera d'au moins 50% par rapport à la même période de 2019.

  • Toutes les autres entreprises et les indépendants subissant une perte d'au moins la moitié de leur chiffre d'affaires seront éligibles à une aide de 1 500 euros par mois.


Prolongement du dispositif de chômage partiel

  • Pour les entreprises fermées administrativement, le chômage partiel est pris en charge à 100% pour l’employeur pendant toute la période de fermeture ou de restriction.

  • Pour les entreprises des secteurs S1 et S1bis, l'activité partielle est prise en charge à 100% jusqu’au 31 décembre 2020.

  • Pour les autres cas, le reste à charge est de 15%.


Exonération des cotisations sociales

  • Toutes les entreprises de moins de 50 salariés fermées administrativement seront exonérées de cotisations sociales.

  • Les entreprises des secteurs du tourisme, du sport, de la culture et de l'événementiel dont le chiffre d'affaires chute de plus de moitié durant cette période sont également exonérées de ces cotisations.


Prolongation des Prêts Garantis par l'État

  • Les prêts garantis par l’État et prêts directs par l’État sont désormais disponibles jusqu’au 30 juin 2021.

Si votre prêt garanti par l'État est refusé par votre établissement bancaire, je vous invite à consulter les solutions possibles via ce lien.


En outre, pour les entreprises qui ne trouvent aucune autre solution de financement, l'Etat pourra accorder des prêts jusqu'à 10.000 euros pour les entreprises de moins de 10 salariés et jusqu'à 50.000 euros pour celles qui ont de 10 à 49 salariés.


Incitations pour la baisse des loyers commerciaux

  • Afin d'inciter les bailleurs à baisser leurs loyers, les propriétaires de locaux commerciaux acceptant de renoncer à au moins un mois de loyer sur le dernier trimestre 2020 bénéficieront d'un crédit d'impôt représentant 30% de la somme abandonnée.

  • Les locataires doivent être fermés administrativement ou appartenir aux secteurs de la culture, de l'hôtellerie, cafés, restauration et employer moins de 250 salariés.


D'autres dispositifs continuent, n'hésitez pas à vous renseigner sur le site du Ministère.

D'autre part, la CCIAMP a été mandatée pour répondre aux interrogations des entreprises et préciser les mesures disponibles selon les situations. Aussi, n'hésitez pas à les contacter :

04 91 39 34 79


J’ai conscience que ces nouvelles restrictions compliquent le travail des entreprises et des entrepreneurs. Je peux vous assurer de ma coopération et de mon attention continue. Aussi, je reste à votre entière disposition.


 

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