L'effondrement des populations d'insectes pollinisateurs représente une menace pour l'équilibre de nos écosystèmes. Pour cause, 35 % de notre alimentation dépend d'eux.
Très engagé sur le sujet, je m'attache depuis 2017 à être le relais des inquiétudes du monde apicole et de la nécessité d’une meilleure protection des abeilles. C'est dans cette démarche d'échanges que je me suis rendu fin novembre à Berre L’Étang, à la rencontre de Symbeeose, un apiculteur engagé qui participe notamment à la sensibilisation des plus jeunes à la préservation des abeilles. Ensemble, nus avons discuté des mesures prévues dans le plan national en faveur des insectes pollinisateurs pour 2021-2026
Porté par les ministères de la Transition écologique, et de l’Agriculture et de l’Alimentation, ce nouveau plan pollinisateur décliné en 6 axes rassemble des mesures concrètes en faveur des insectes pollinisateurs sauvages et des abeilles domestiques, pour restaurer leurs habitats et améliorer leurs ressources alimentaires disponibles, ainsi que pour restaurer les services écologiques rendus par la pollinisation.
Amélioration des connaissances scientifiques sur les pollinisateurs sauvages et les causes de leur déclin ;
Développement de leviers économiques et d’accompagnements des agriculteurs, des apiculteurs et des forestiers pour garantir la viabilité économique des exploitations apicoles ;
Accompagnement des autres secteurs d'activités en vue de renforcer et de conserver les habitats naturels des insectes pollinisateurs ;
Préservation du bon état de santé des abeilles et autres pollinisateurs ;
Réglementation pour la protection des pollinisateurs lors de l’usage de produits phytopharmaceutiques ;
Mise en place d’un dispositif collégial pour des pratiques agricoles favorables aux pollinisateurs et la promotion de la certification environnementale.
Je reste désormais très attentif à l'application de ce plan pollinisateurs sur le terrain. Les abeilles sont le premier chaînon de la biodiversité, leur préservation est un enjeu d’avenir !
