- Jean-Marc Zulesi
HOMMAGES AUX VICTIMES DES ATTENTATS

Ce mois-ci, notre nation a encore connu le pire. À nouveau, la barbarie s’en est prise à la République et à ses symboles.

L’assassinat de Samuel Paty est un drame pour notre Nation que rien en saurait réparer. À nouveau, la barbarie s’en est prise à la République et à ses symboles. S’attaquer à l’École républicaine, c’est s’attaquer aux fondements de notre patrie. Les enseignants, professeurs, assistants d’éducation participent, par leur engagement, leur dévouement sans relâche et leurs connaissances, à la formation des citoyens de demain. Tels des artisans, ils dotent nos enfants d’un esprit critique nécessaire pour mieux embrasser les valeurs de la République, la servir et la transformer.
Ce vendredi 16 octobre, c’est l’image de cette École laïque et républicaine qui a été menacée, et c’est en quelque sorte, le visage de notre République. Samuel Paty a été assassiné pour avoir fait son devoir d’enseignant, pour avoir soutenu et encouragé les libertés qui sont les nôtres, pour avoir soutenu la libre expression de chacune et chacun.
Fort de ce constat, et après la sidération et l’immense émotion que provoque chez chacun ce drame, il est essentiel d’apporter des réponses réelles qui soient à la hauteur. C’est également dans cette optique que le Président de la République a tenu, avec l’ensemble des ministres concernés, à prendre un certain nombre de mesures immédiates pour une prompte action offensive :
Dans un premier temps, la sécurité sera renforcée devant les établissements scolaires dès la rentrée des vacances de la Toussaint.
Les moyens de veille des réseaux sociaux seront également renforcés pour améliorer la réactivité à leur encontre de l’apologie du terrorisme.
Enfin, un durcissement des actions à leur encontre des structures, des associations et de personnes proches de milieux radicalisés prônant le séparatisme.

Ce jeudi 29 octobre, moins de 15 jours après la mort de Samuel PATY, nous apprenions avec effroi que notre pays était de nouveau frappé par la barbarie terroriste.
À Nice, trois de nos concitoyens ont été lâchement assassinés dans une église. La violence de cette nouvelle attaque marque de nouveau tristement notre Nation.
Je tiens à apporter toute ma compassion aux familles, aux proches des victimes et à la communauté des catholiques, encore une fois prise pour cible et meurtrie en cette veille des fêtes de la Toussaint.
À Conflans sainte Honorine comme à Nice, nos concitoyens ont été les victimes de l’obscurantisme, de la haine et de l’amalgame. Rester unis, exprimer nos idées, débattre, échanger, tels sont nos devoirs.
En ce sens, je reste pleinement mobilisé sur le sujet et notamment dans la lutte contre tous les séparatismes. Les valeurs de la République doivent être défendues, quoi qu’il en coûte et rien ne doit pouvoir les surpasser. Aussi, plusieurs dizaines d’actions ont été lancées ces derniers jours contre des associations et à l’égard d’individus qui portent une idéologie de destruction de la République : nous ne les laisserons pas passer.