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  • Jean-Marc Zulesi

HÔPITAL DU PAYS SALONAIS : UNE TRANSFORMATION INDISPENSABLE À NOTRE TERRITOIRE


 

La reconstruction de l’hôpital du pays salonais est un enjeu fondamental. La nécessité de repenser ce service public est une évidence pour notre territoire depuis de trop nombreuses années. Aussi, depuis le début de mon mandat, je me suis saisi de cette impérieuse nécessité et la porte auprès des acteurs tels que le Ministère et l’Agence Régionale de Santé.


Des capacités d’accueil largement dépassées

L’hôpital de Salon-de-Provence a enregistré plus de 42 000 passages durant l’année dernière alors même qu’il n’est conçu que pour en recevoir 20 000. Force est de constater que les locaux actuels ne permettent pas un accueil décent des patients malgré le plein investissement de la direction et du personnel. Le manque d’espace amène en effet le personnel des urgences à transformer la zone d’attente couchée en box ou encore à soigner les patients dans les couloirs afin de faire face aux besoins.


Des bâtiments qui ne répondent plus aux normes

Au-delà de la problématique de la saturation des capacités d’accueil, l'hôpital est atteint de vétusté. Son plus vieux bâtiment a été construit il y a 115 ans. Celui abritant la majeure partie des hospitalisations a déjà plus de 43 ans. L'ensemble de l'institution ne répond plus aux normes sanitaires, sécuritaires et environnementales en vigueur.


Le mal-être du personnel hospitalier

La situation actuelle entraîne un mal-être chez le personnel hospitalier. Ces derniers ont en effet des difficultés à effectuer correctement leur métier et souffrent également d’un manque de reconnaissance. En juillet, je me suis rendu dans le service des urgences afin d’échanger avec le personnel soignant. Bien qu’ils soulignent le message positif envoyé par le Ministère par l’attribution d’une prime, le malaise est plus profond et nécessite des mesures fortes et pérennes pour la revalorisation de leur travail.


L’attractivité des postes

Depuis 10 ans, le point d’indice et la prime de nuit n’ont que marginalement augmenté, ce qui plonge certains agents dans une réelle situation de précarité. L’absence de revalorisation significative du point d’indice entraîne également un manque d’attractivité des postes proposés et pousse les professionnels de santé à se tourner vers le libéral. Cette situation contraint le personnel hospitalier en poste à un rythme particulièrement soutenu. Aujourd’hui, certains services sont menacés de fermeture par manque de personnel. Ainsi, le devenir de l’hôpital public pourrait être compromis si des mesures visant à renforcer l’attractivité de certains postes n’étaient pas prises.


Un engagement de mandat pour notre circonscription

Depuis le début de mon mandat, il ne se passe pas un mois sans que j’échange avec des usagers ou le personnel de notre hôpital. Nous partageons le même constat, et c’est pour cela que je me tiens à leurs côtés pour porter l’ensemble des mesures qui permettraient de garantir une offre de soin publique efficace et pérenne dans notre circonscription.


Le vendredi 14 février, nous étions symboliquement réunis dans le hall de l’hôpital afin de manifester notre attachement au service public hospitalier. En parallèle, j’ai tenu à réaffirmer nos attentes auprès du Ministère en instant sur quatre points :


  • La nécessité d’ouvrir plus de lits afin de répondre aux besoins du territoire.

  • La revalorisation du point d’indice d’un certain nombre de professionnels de santé afin que les postes à pourvoir soient attractifs.

  • L’association des usagers et soignants aux décisions et projets de soins.


  • La reconstruction de l’hôpital, car il n’est pas envisageable d’accueillir dignement des patients dans des bâtiments qui ont été construit il y a 115 ans et dont les capacités d’accueil sont largement atteintes.


Ce courrier ne fait que réaffirmer l’urgence de la situation que je rappelais en novembre lors d’une intervention dans l’hémicycle.

Le manque d’investissement et l’inaction ont mené à la situation que nous connaissons aujourd’hui. C’est pourquoi, loin des clivages partisans, je m’associe à l’ensemble des acteurs qui poursuivent la volonté de redonner à notre système de santé les moyens de répondre aux besoins actuels.
 

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