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  • Jean-Marc Zulesi

SÉGUR DE LA SANTÉ : LA PAROLES EST AUX ACTEURS DU TERRITOIRE


 

Lancé le 25 mai 2020, le Ségur de la santé a ouvert un mois de concertation avec les acteurs du secteur afin de construire des solutions concrètes pour un système de santé plus à l’écoute de ses professionnels, des usagers et des territoires.


Dans le cadre du Ségur, j’ai souhaité donner la parole aux professionnels de notre territoire en allant à la rencontre du personnel de l’Hôpital du Pays Salonais afin que leurs propositions soient intégrées aux réflexions nationales.

« Si la nécessité de repenser notre système de santé est une évidence, la construction d’un plan d’investissement et de revalorisation des carrières doit se faire avec ceux qui œuvrent quotidiennement dans ce secteur. C’est pour cela que j’ai tenu à réunir plusieurs professionnels de l’Hôpital du Pays Salonais afin que leurs retours d’expérience soient intégrés aux réflexions nationales. »

Ainsi, plusieurs axes ont été évoqués :


Transformer les métiers et revaloriser ceux qui soignent

Lors de nos échanges, la nécessité de redonner de l’attractivité aux postes dans les hôpitaux apparaît comme l’élément central. Cela passe par la revalorisation salariale mais également par le bien-être au travail, que ça soit en allégeant la part de la permanence des soins soutenue par les hôpitaux mais aussi en donnant les moyens matériels et humains aux établissements.


Définir une nouvelle politique d’investissement et de financement au service des soins

Pour donner un nouveau souffle à nos hôpitaux, l’État s’est déjà engagé dans une reprise partielle de la dette des hôpitaux. Pour permettre la mise en place d’un plan d’investissement immobilier, nous devons aller encore plus loin dans la reprise de la dette des établissements. D’autres leviers doivent être engagés pour permettre à nos hôpitaux d’investir.


Simplifier radicalement les organisations et le quotidien des équipes

La simplification des tâches administratives est un axe essentiel pour permettre au personnel soignant de se recentrer sur leur cœur de métier. Pour innover et permettre l’émergence de nouvelles techniques de soins, les protocoles de recherches pourraient également être simplifiés, dans le respect des mesures de prévention nécessaires.


Fédérer les acteurs de la santé dans les territoires au service des usagers

Le partage de la permanence des soins est un élément attendu par les professionnels qui exercent à l’hôpital public. Pour cela un travail conjoint avec l’ensemble des professionnels de santé présents sur un territoire est indispensable. Une réorganisation permettrait le désengorgement des urgences, qui dépassent aujourd’hui très largement leurs capacités d’accueil.


J’ai ainsi fait état au Ministre des solidarités et de la santé ainsi qu’au « Comité Ségur national » des attentes et propositions soumises lors de ses échanges. Nous attendons maintenant les conclusions du Ségur de la Santé qui devraient être rendues courant juillet.

« Depuis 20 ans, les fermetures de lits dans nos hôpitaux, le manque d’investissement dans les établissements ou encore l’absence de revalorisation significative de la rémunération de nos soignants ont amené au point de rupture que nous connaissons aujourd’hui. S’il est démagogique d’imputer cette responsabilité à une majorité élue depuis seulement 3 ans, il est de notre devoir, aujourd’hui, d’agir pour redonner à notre hôpital public les moyens de remplir ses missions. C’est dans cette optique que je poursuis mon engagement pour notre hôpital en me faisant le relais des attentes de notre territoire. »
 

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