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  • Jean-Marc Zulesi

UNE DÉLÉGATION DE PARLEMENTAIRES EN VISITE SUR L'ÉTANG DE BERRE


 

Ce lundi 2 décembre, une délégation de parlementaires membres de la mission d’information sur la réhabilitation de l'étang de Berre, dont j’ai l’honneur de faire partie, a effectué son premier déplacement. À mes côtés, étaient présents Monica MICHEL, Pierre DHARREVILLE et Éric DIARD, députés des Bouches-du-Rhône, Adrien MORENAS, député du Vaucluse, et Jimmy PAHUN, député du Morbihan.


Une mission d’information parlementaire avec un objectif précis

Comme j’ai eu l’occasion de le rappeler lors de notre déplacement, l'’objet de la mission est de produire un rapport présentant des solutions documentées pour la réhabilitation de l’étang de Berre. Pour cela, nous avons besoin de croiser les regards et avis de l’ensemble des parties prenantes. C’est en ce sens que nous avons tenu à rencontrer un maximum d’acteurs œuvrant sur les problématiques de l’étang lors de cette journée.


De nombreux échanges pour saisir les enjeux du terrain et nourrir le travail parlementaire

Ensemble et au-delà des étiquettes partisanes, nous échangeons chaque semaine avec les acteurs de terrain afin de nourrir nos travaux de leur expérience de terrain.

Lors de ce déplacement, après avoir rencontré le sous-préfet d’Istres, Monsieur SENATEUR, en présence des services de l’État, nous embarquions avec les bénévoles de la Société Nationale de Sauvetage en Mer pour une visite de l’étang. Leurs commentaires et éclairages sur la réalité qu’ils perçoivent au quotidien sont des éléments précieux dans le cadre de cette mission d’information.

Enfin, pour compléter notre vision du terrain, nous avons auditionné le GIPREB (syndicat mixte de l’étang de Berre) ainsi que les mouvements associatifs qui luttent pour la préservation de l’écosystème et la réhabilitation de l’étang : Étang Nouveau, Étang Marin, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, ESPEREN, NOSTAMAR, France Nature Environnement et l’Association de Protection des Zones Humides.


Des problématiques environnementales

La question des limons est centrale. Alors qu’il est démontré que leur accumulation contribue à étouffer les fonds marins, il en est rejeté dans l’étang jusqu’à 60 000 tonnes par an. Nous avons pleinement conscience de la nécessité de se saisir de cette problématique et de trouver les solutions qui permettront de concilier activité humaine et préservation de nos ressources halieutiques.

Il est également nécessaire de réduire l’apport en eau douce dans l’étang et de permettre une circulation d’eau salée plus importante qu’à l’heure actuelle, alors que seul le tunnel de Caronte à Martigues est apte à remplir cette fonction. Enfin, nous avons pleinement conscience de l’impérieuse nécessité d’agir sur l’amélioration de la qualité des eaux rejetées notamment par l’Arc, la Touloubre et la Cadière, en particulier après des épisodes de pluie importants.


Des problématiques de responsabilité

« Pour la réhabilitation de l’étang, il n’y a pas de solution unique. Les avis sont nombreux et parfois même divergents. Il est essentiel de mettre fin aux intérêts partisans pour aboutir à des solutions concrètes. »

Nous devons travailler ensemble et avec toutes les parties prenantes afin de faire émerger au plus vite des solutions. La question de la préservation de notre étang n’est pas une question secondaire et tout doit être mis en œuvre pour mener ce projet à bien. Le sujet est complexe mais je souhaite que chacun des acteurs locaux et nationaux acceptent de s’engager pleinement dans ce projet qui est une nécessité pour notre territoire.

Le travail de terrain et les auditions se poursuivront au cours des 6 prochains mois.

 

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