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  • RENDEZ-VOUS DE L'ENTREPRISE #3 : À LA RENCONTRE DES ACTEURS ÉCONOMIQUES DE NOTRE TERRITOIRE

    Visite de la menuiserie ISOFERM : une entreprise innovante et dynamique. Pour débuter la troisième édition des rendez-vous de l’entreprise, je me suis rendu à La Fare-les-Oliviers pour découvrir toutes les spécificités des produits d’ISOFERM. Depuis plus de 100 ans, cette entreprise familiale fabrique et installe des menuiseries. Toujours en quête de perfection et après 7 ans de recherche co-financée par l’Union Européenne, ISOFERM a créée un produit particulièrement résistant et isolant : le volet en polyuréthane Armé. Reproduisant parfaitement l’aspect du volet Bois, ce produit présente des caractéristiques techniques inédites. → Une entreprise locale qui reflète parfaitement l’artisanat Français. Les rendez-vous de l’entreprise, qu’est-ce que c’est ? Je suis issu du monde de l’entreprise et je crois en l’entreprise. Tout au long du mandat, je me rendrai au moins une fois par mois dans une entreprise de la circonscription. Ainsi, je veillerai à garder le contact avec ces acteurs de l’économie et de l’emploi de notre territoire, et à me faire le relais de leurs satisfactions mais aussi de leurs préoccupations. Cette initiative poursuit trois objectifs : Le premier est de valoriser les entreprises du territoire. Ces entreprises ne sont pas forcément connues, elles n’ont pas la visibilité des grands groupes ; pourtant, elles font le dynamisme économique de la circonscription. Elles se développent, elles embauchent, elles innovent ou elles exportent, et elles méritent d’être mises en lumière. Le deuxième objectif est de constater l’impact de la politique économique que nous menons. Notre stratégie est claire : libérer les énergies tout en protégeant les plus démunis. Ces visites d’entreprises permettent d'évaluer l'impact des mesures prises par des retours concrets, francs. Le troisième et dernier objectif est d’être à l’écoute des entrepreneurs, dans leur quotidien, au plus près du terrain. Ce sont eux qui créent la richesse et l’emploi, ce sont eux qui connaissent le mieux les freins qui restent à lever pour accompagner leur développement. Pour participer : Les entreprises qui souhaitent participer aux rendez-vous de l’entreprise peuvent contacter mon équipe parlementaire par mail à communication@jeanmarczulesi.fr ou au 07 87 13 25 01.

  • SEPT AXES POUR AGIR POUR LE LOGEMENT DES SALARIÉS

    Permettre à chacun d'avoir un logement décent et adapté doit être une priorité. Ce mois-ci, 3 nouvelles aides destinées aux salariés à revenus modestes sont entrées en vigueur, l’occasion de faire le point sur les 7 axes du dispositif : 1. Améliorer la performance énergétique des logements: 1 milliard d’€ Afin d’améliorer le pouvoir d’achat des locataires et des propriétaires modestes dont le budget est grevé par les dépenses énergétiques, il leur est attribué une subvention pouvant aller jusqu’à 20 000 euros finançant 100 % de leurs travaux de rénovation énergétique, complétée par un prêt pour financer les travaux annexes. En savoir plus 2. Favoriser la mobilité : 150 millions d’€ Rapprocher les salariés de leur lieu de travail est un facteur décisif du développement de l’emploi. Une prime de 1000 euros est versée aux salariés qui déménagent pour se rapprocher de leur entreprise ou pour accéder à un emploi. En savoir plus 3. Aménager un habitat plus inclusif : 1,550 milliards d’€ Pour adapter le logement au vieillissement et agir sur l’amélioration des conditions de vie des salariés âgés, il est possible de bénéficier d'une subvention pouvant aller jusqu'à 5 000 € pour adapter les sanitaires et prévenir le risque de chute des personnes de plus de 70 ans. 550 millions d'euros sont également alloués à la rénovation des établissements médico-sociaux. En savoir plus 4. Transformer les locaux vacants en logements: 1,2 milliard d’€ Une société foncière a été créée pour acheter des locaux d’activité et de bureaux vacants en zone tendue pour permettre leur transformation en différents types de logements. 5. Améliorer l’habitat dans les Outre-mer: 1,5 milliard d’€ La situation ultra-marine exige une attention particulière aux besoins spécifiques de ces territoires, et des moyens exceptionnels en termes de construction et de réhabilitation. 6. Produire plus et moins cher : 2,720 milliards d’€ Cœur de métier d’Action Logement, la production et la réhabilitation de logements sociaux et intermédiaires pour loger les salariés doit s’accélérer pour répondre aux besoins. Cet effort se traduit en particulier par un soutien déterminant au secteur du logement social avec une aide à la restructuration en capital de 300 millions d’euros et une subvention de 900 millions d’euros, afin de contribuer à l’amélioration de l’équilibre d’exploitation des bailleurs sociaux. 7. Agir contre la dégradation de l’habitat ancien : 945 millions d’€ Pour faire face aux situations d’indignité et de risques subis par les habitant des logements vétustes, les partenaires sociaux d’Action Logement font l'acquisition de copropriétés dégradées, pour procéder aux travaux de remise en état. Pour plus d'informations sur les aides disponibles

  • TOUCHE PAS À MON MAIRE : L’APPEL DE PLUS DE 80 PARLEMENTAIRES POUR LES MAIRES DE FRANCE

    La violence à l’encontre des élus a atteint, cet été, un niveau insupportable en franchissant un cap intolérable. Ce climat délétère pèse bien évidemment sur le moral des femmes et des hommes engagés dans la vie publique et fragilise, à chaque fois, notre pacte républicain. Un seuil d’alerte est atteint quand l’intimidation prend le pas sur la délibération du règlement ou de la loi. Il est devenu banal d’accuser les élus, locaux et nationaux, de tous les maux — au risque de mettre en doute l’efficacité de notre démocratie. Nos concitoyens positionnent? de manière très régulière les maires? comme les principaux relais de la confiance politique dans notre pays. Cette perception n’est pas un hasard. Loin d’être un épouvantail, l’ancrage municipal est un gage d’implication. L’attachement des Français à la proximité, quelle que soit la taille de la commune, est un aiguillon pour tous les décideurs publics. À l’aube d’une nouvelle campagne municipale, il est important de réaffirmer haut et fort notre défense de la figure de l’élu local en général, et celle du maire en particulier. De Paris à Signes, en passant par Gargilesse-Dampierre, Bruyères-et-Montbérault et Saint-Laurent-du-Maroni, les maires sont les garants de notre bien-vivre. Le Grand Débat National a permis de montrer quelles étaient les préoccupations de nos concitoyens, mais aussi celles des élus dans nos territoires. Ce moment démocratique a permis de donner la parole à nos porte-parole et d’identifier les blocages, dissiper les craintes, faire évoluer les textes. C’est le sens du projet de loi « Engagement et proximité » présenté par les Ministres Jacqueline GOURAULT et Sébastien LECORNU, suite à une phase inédite de concertation et plusieurs centaines de contributions d’élus de tous les horizons. Il s’agit de doter les maires, en particulier les plus nombreux — c’est-à-dire les maires ruraux, de nouveaux outils pour faciliter leur vie — et donc la nôtre. L’intercommunalité, excellente intuition, a trop souvent été une source de complexité ou d’achoppement, en particulier pour les petites communes rurales. Il est donc proposé d’assouplir l’exercice de certaines compétences — par exemple, le tourisme, l’eau et l’assainissement — au nom de la lisibilité. Car, du point de vue de nos concitoyens, le « Meccano institutionnel » importe beaucoup moins que la qualité des services rendus. Le maire doit retrouver son rôle de décideur, c’est la condition de sa crédibilité et de l’abaissement du centre de gravité de l’action publique au plus près du terrain. Beaucoup a déjà été fait depuis l’élection d’Emmanuel MACRON à destination des territoires : arrêt de l’assèchement aveugle des dotations, refus clair et net d’un nouveau big bang institutionnel, projet de réforme sans précédent de la fiscalité locale, reconnaissance politique et, nous l’espérons, sanctuarisation constitutionnelle d’un droit à la différenciation… Aujourd’hui, notre démocratie locale doit vivre un nouveau printemps. Il est indispensable que des habitants s’impliquent plus fortement dans la vie locale et passent le cap en acceptant de s’engager dans les élections municipales. Cela passe par une meilleure reconnaissance des conditions d’exercice des mandats locaux, notamment en matière de droit à la formation. Nous devons créer de nouvelles incitations pour valoriser, y compris dans le parcours scolaire et universitaire, l’engagement des plus jeunes dans les conseils municipaux. Cette jeunesse qui ne manquera pas, par exemple, de nous interpeller sur nos actions en matière d’écologie et de lutte contre le réchauffement climatique, peut aussi relever ce défi démocratique. Déjà beaucoup de maires nous montrent qu’en la matière l’agenda des solutions s’invente et se décline d’abord au niveau local. Plus que jamais, il est important de protéger l’échelon de la commune qui fait partie de notre identité territoriale et démocratique et protéger sans relâche ces femmes et ces hommes qui font vivre notre quotidien. Plus que jamais, nous disons « TOUCHE PAS À MON MAIRE ! » Députés signataires : François JOLIVET — Député de l’Indre (36), Aude BONO-VANDORME — Députée de l’Aisne (02), Barbara POMPILI — Députée de la Somme (80), Didier PARIS — Député de la Côte-d’Or (21), Stéphane TRAVERT — Ancien Ministre, Député de la Manche (50), Françoise DUMAS — Députée du Gard (30), Alain PEREA — Député de l’Aude (11), Sylvie CHARRIÈRE — Députée de Seine-Saint-Denis (93), Pierre CABARÉ — Député de Haute-Garonne (31), Stéphane MAZARS — Député de l’Aveyron (12), Loïc DOMBREVAL — Député des Alpes-Maritimes (06), Jean-Charles COLAS-ROY — Député de l’Isère (38), Laurent GARCIA — Député de Meurthe-et-Moselle (54), Jacques KRABAL — Député de l’Aisne (02), Sereine MAUBORGNE — Députée du Var (83), Bertrand SORRE — Député de la Manche (50), Pascal LAVERGNE — Député de Gironde (33), Anne-Laure CATTELOT — Députée du Nord (59), Jean-Pierre CUBERTAFON — Député de Dordogne (24), Jean-François CESARINI — Député du Vaucluse (84), Carole BUREAU-BONNARD — Députée de l’Oise (60), Alain TOURRET — Député du Calvados (14), Olivier DAMAISIN — Député du Lot-et-Garonne (47), Catherine OSSON — Députée du Nord (59), Pierre HENRIET — Député de Vendée (85), Denis SOMMER — Député du Doubs (25), Olivier GAILLARD — Député du Gard (30), Sandrine LE FEUR — Députée du Finistère (29), Marc DELATTE — Député de l’Aisne (02), Jean-Marie FIÉVET — Député des Deux-Sèvres (79), Damien PICHEREAU — Député de la Sarthe (72), Philippe HUPPÉ — Député de l’Hérault (34), Nadia HAI — Députée des Yvelines (78), Pascale FONTENEL-PERSONNE — Députée de la Sarthe (72), Joël GIRAUD — Député des Hautes-Alpes (05), Stéphanie KERBARH — Députée de Seine-Maritime (76), Fabien MATRAS — Député du Var (83), Benoît SIMIAN — Député de Gironde (33), Valérie PETIT — Députée du Nord (59), Fabrice LE VIGOUREUX — Député du Calvados (14), Christophe LEJEUNE — Député de Haute-Saône (70), Rodrigue KOKOUENDO — Député de Seine-et-Marne (77), Jean-Marc ZULESI — Député des Bouches-du-Rhône (13), Sarah EL HAÏRY — Députée de Loire-Atlantique (44), Xavier BATUT — Député de Seine-Maritime (76), Mireille ROBERT — Députée de l’Aude (10), Anne BLANC — Députée de l’Aveyron (12), Annie CHAPELIER — Députée du Gard (30), Stéphane TROMPILLE — Député de l’Ain (01), Didier RAMBAUD — Sénateur de l’Isère (38), Frédérique TUFFNELL — Députée de Charente-Maritime (17), Jean-Luc LAGLEIZE — Député de Haute-Garonne (31), Marguerite DEPREZ-AUDEBERT — Députée du Pas-de-Calais (62), Patrice PERROT — Député de la Nièvre (58), Christophe AREND — Député de Moselle (57), Sira SYLLA — Députée de Seine-Maritime (76), Michèle CROUZET — Députée de l’Yonne (89), Barbara BESSOT-BALLOT — Députée de Haute-Saône (70), Jean-Luc FUGIT — Député du Rhône (69), Didier MARTIN — Député de la Côte-d’Or (21), Delphine BAGARRY — Députée des Alpes-de-Haute-Provence (04), Hervé BERVILLE — Député des Côtes-d’Armor (22), Séverine GIPSON — Députée de l’Eure (27), Xavier ROSEREN — Député de Haute-Savoie (74), Annie VIDAL — Députée de Seine-Maritime (76), François ANDRÉ — Député d’Ille-et-Vilaine (35), Hélène ZANNIER — Députée de Moselle (57), Danièle HÉRIN — Députée de l’Aude (11), Jennifer DE TEMMERMAN — Députée du Nord (59), François CORMIER-BOULIGEON — Député du Cher (18), Corinne VIGNON — Députée de Haute-Garonne (59), Grégory BESSON-MOREAU — Député de l’Aube (59), Fabienne COLBOC — Députée d’Indre-et-Loire (37), Denis MASSÉGLIA — Député du Maine-et-Loire (49), Frédérique LARDET — Députée de Haute-Savoie (74), Bruno STUDER — Député du Bas-Rhin (67), Valérie THOMAS — Députée du Puy-de-Dôme (63), Pascale BOYER — Députée des Hautes-Alpes (05), Michel LAUZZANA — Député du Lot-et-Garonne (47), Patrice ANATO — Député de Seine-Saint-Denis (93), Stéphane TESTÉ — Député de Seine-Saint-Denis (93), Anissa KHEDHER — Députée du Rhône (69), Jean-Philippe ARDOUIN — Député de Charente-Maritime (17), Dominique DA SILVA — Député du Val-d’Oise (95), Bernard BUIS — Sénateur de la Drôme (26), Caroline ABADIE — Députée de l’Isère (38)

  • L'ACTUALITÉ DE VOTRE DÉPUTÉ - ÉTÉ 2019

    Pour recevoir l'actualité de votre député, abonnez vous ici ! LES DOSSIERS LÉGISLATIFS Projet de loi anti-gaspillage pour une économie circulaire Le projet de loi anti-gaspillage a été présenté en conseil des Ministres le 10 juillet 2019. Il traduit la volonté du Gouvernement de participer au développement d’un nouveau modèle de société, plus durable et respectueuse de notre patrimoine naturel. Concrètement, ce projet de loi est organisé en 4 axes : stopper le gaspillage pour préserver nos ressources, mobiliser les industriels pour transformer nos modes de production, informer pour mieux consommer, ainsi qu’améliorer la collecte des déchets pour lutter contre les dépôts sauvages. Ces transformations sont essentielles pour la préservation de nos ressources. C’est pourquoi je suis soucieux de contribuer à ce projet de loi. Afin de préparer au mieux son étude lors de son passage à l’Assemblée Nationale, j’ai profité de la période estivale pour multiplier les rencontres sur le terrain. Ce fût l’occasion d’échanger avec les acteurs de notre circonscription investis sur le sujet tels que CITEO, la fédération BTP 13, ou encore PELLENC ST. Étiquetage des miels : une belle avancée pour apiculteurs et consommateurs Depuis le début de mon mandat, je m’engage aux côtés des apiculteurs pour défendre leur profession et préserver nos abeilles. C’est ainsi qu’en 2018, j’ai fait adopter dans la loi EGAlim, un amendement rendant obligatoire l’inscription du pays d’origine du miel. Disposition ensuite retoquée par le Conseil Constitutionnel, je n’ai cessé de me battre pour la mise en place d’un étiquetage du miel plus transparent. Le jeudi 11 juillet, le Gouvernement a annoncé un projet de décret pour encadrer les mentions d’étiquetage du miel. Je me réjouis de cet effort de transparence qui permettra d’améliorer l’information donnée aux consommateurs et de reconnaître le savoir-faire de nos apiculteurs français. J’avais moi-même mis en avant cette nécessité par le biais d’une question écrite. Il est indispensable de permettre une meilleure lisibilité des étiquettes, en mettant fin aux mentions opaques telles que « miels originaires de l’Union Européenne ». En obligeant l’affichage de la liste exhaustive des pays d’origine composant les miels, l’origine sera clarifiée et les consommateurs pourront faire un choix éclairé. Je salue également la volonté du Gouvernement de porter ce sujet au niveau européen. Je soutiens l’idée qu’un acte réglementaire, protecteur et harmonisé, pourra réellement limiter les risques de falsification et aider à garantir la traçabilité du miel. La loi Energie-Climat, un projet ambitieux en matière de lutte contre le changement climatique Face à l’urgence climatique, il est de notre devoir d’agir. Afin de franchir une nouvelle étape dans la transformation profonde de notre économie et de notre société, la loi Energie-Climat active de nouveaux leviers d’actions. À l’issue de plusieurs mois de travail, nous avons adopté le texte en première lecture à l’Assemblée Nationale. Ce projet de loi acte notre volonté en fixant des objectifs ambitieux tels que la neutralité carbone, la division par 6 des émissions de gaz à effet de serre, le développement de l’hydrogène bas carbone et renouvelable ou encore la fin de la production d’électricité à partir du charbon. Par ce texte, nous fixons les priorités d’action du Gouvernement et créons le Haut Conseil pour le Climat pour évaluer la mise en œuvre des politiques publiques. Pour permettre la réalisation de ces objectifs ambitieux, nous renforçons les moyens déjà mis à disposition pour accompagner les Français dans la transition énergétique (Retrouvez les aides ici). Nous facilitons et encourageons les travaux de rénovation énergétique en développant des mesures d’information et d’incitation. Enfin, nous accélérons le déploiement des énergies renouvelables. L’étude de ce projet de loi m’a également permis de mettre en avant les initiatives citoyennes développées sur notre territoire comme la centrale hydroélectrique citoyenne de Velaux : la Marie-Thérèse. LES RENCONTRES AVEC LES ACTEURS DE LA CIRCONSCRIPTION Cet été, j’ai intensifié ma présence auprès des acteurs de notre territoire : immersion chez les pompiers, chez les gendarmes, échanges avec le monde agricole, maraude avec la Croix-Rouge, visites d’entreprises… La Spiruline des Oliviers à Berre-L’Étang Fier de la richesse de notre territoire, je vais chaque mois à la rencontre d’un entrepreneur de notre circonscription pour découvrir son métier et comprendre ses problématiques. Au mois d’août, j’ai visité la Spiruline des oliviers, une exploitation agricole familiale au cœur de la Provence. La spiruline est une microalgue dont les bénéfices pour la santé sont largement reconnus. Sans pesticide, sans OGM, certifiée par des analyses en laboratoire, elle est en parfait accord avec les enjeux environnementaux portés par le Ministère de la Transition écologique et solidaire et le Ministère de l’agriculture, mettant ainsi à l’honneur notre territoire. La Base Nautique à Saint-Chamas La Base Nautique de Saint-Chamas et l'association Ricochet ont développé le projet "GARDEZ LE CAP ! ". Un projet citoyen permettant, par le biais d’actions pédagogiques, éducatives et sociales, l’accès aux activités nautiques aux personnes en précarité, isolées ou en souffrance. Pour participer à la cagnotte permettant le développement du projet : c'est ici ! La Croix-Rouge française à Salon-de-Provence Durant l’été, l'investissement de nombreux bénévoles ne cesse pas. C'est notamment le cas de ceux de la Croix-Rouge Française qui continuent à aider nos concitoyens les plus démunis. J’ai tenu à être à leurs côtés lors d’une distribution des denrées. Un véritable moment de solidarité et d'échanges entre bénévoles et bénéficiaires. ELENGY – Fos-sur-Mer Convaincu que le Gaz Naturel Liquéfié (GNL) est une alternative pertinente, je me suis rendu sur le site d’ELENGY pour échanger avec leurs équipes. ELENGY est spécialisée dans le gaz naturel liquéfié depuis plus de 50 ans. La combustion du GNL n'émet ni suie, ni poussière, ni fumée. Elle génère 30 % de gaz carbonique (CO2) de moins que le fioul et 45 % de moins que le charbon, 2 fois moins d'oxyde d'azote (N0x) et très peu de dioxyde de soufre (SO2). Alimenter les camions et les navires qui accostent sur nos ports en GNL permettrait de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. J'ai d'ailleurs porté des propositions en ce sens dans la loi d'orientation des mobilités. Pour découvrir d’autres visites estivales : c'est ici !

  • LUTTONS CONTRE LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES

    La persistance des violences sexistes et sexuelles est inacceptable dans un État de droit. Pour les faire cesser, chacun peut agir. Parce que pour pouvoir agir il faut être informé, les outils mis à disposition des victimes et témoins doivent être connus de tous. Le 39 19 : le numéro national d’écoute et d’orientation destiné aux femmes victimes de violences et leur entourage Le 3919 assure un premier accueil pour les femmes victimes de violences et les témoins. Il garantit une écoute, une information et, en fonction des demandes, une orientation vers les associations les mieux à même d’apporter une aide. Une équipe de professionnelles assure une écoute bienveillante en instaurant un climat de confiance qui permet à la personne de parler de la situation et de clarifier l’analyse qu’elle en fait. L’objectif de cette écoute est de permettre à la personne d’agir, grâce à une information appropriée sur les démarches à suivre et sur le rôle des intervenants sociaux. L’appel est anonyme et gratuit 7 jours sur 7, de 9h à 22h du lundi au vendredi et de 9h à 18h les samedi, dimanche et jour fériés. Le 3919 n’est pas un numéro d’urgence : en cas de danger immédiat, il faut appeler la police, la gendarmerie ou les pompiers en composant le 17, le 112 ou le 18. La plateforme de signalement en ligne : www.signalement-violences-sexuelles-sexistes.gouv.fr Cette plateforme de signalement des violences sexistes et sexuelles facilite les démarches des victimes en assurant un accueil personnalisé et adapté. Il s’agit d’une discussion interactive instantanée, permettant un dialogue individualisé avec un policier ou un gendarme spécifiquement formé à la prise en charge des victimes de violences sexuelles et sexistes. L’objectif est d’accompagner les victimes vers le dépôt de plainte ou, dans l’hypothèse où elles ne seraient pas prêtes, de faciliter leur prise en charge sociale et/ou psychologique. En dehors de l’action pénale, cette plateforme permet d’informer les victimes sur leurs droits. Ce portail de signalement peut également être utilisé par un tiers témoin de violences sexistes ou sexuelles pour signaler des faits à la gendarmerie ou à la police. Cette plateforme est disponible à l’adresse www.signalement-violences-sexuelles-sexistes.gouv.fr - 24h/24 et 7j/7. L’accès à ce service est gratuit et sans obligation de déclarer son identité. Seul le lieu de résidence est renseigné, afin que les victimes soient orientées vers la police ou la gendarmerie. Le site arretonslesviolences.gouv.fr et le compte twitter arrêtons-les ! Que vous soyez victime ou témoin de violences sexistes et sexuelles ou simplement un professionnel du secteur, que vous cherchiez de l’aide ou des renseignements sur le sujet, ce site est fait pour répondre à toutes vos interrogations : quels sont les différents types de violences ? quelles sont les associations près de chez moi ? que dit la loi à ce sujet ? En cas de danger, un bouton permet de quitter rapidement le site et un guide est proposé pour effacer les traces de son passage. Un compte twitter officiel de ressources à destination des femmes victimes de violences a également été créé. Vous y retrouvez toutes les actualités sur le sujet : les dernières lois, les numéros à appeler en cas de besoin, etc.

  • UN ÉTÉ SUR LE TERRAIN

    Cet été, j’ai intensifié ma présence auprès des acteurs de notre territoire : immersion chez les pompiers, chez les gendarmes, échanges avec le monde agricole, maraude avec la Croix-Rouge, visites d’entreprises, permanences parlementaires... Cet été fut une nouvelle fois placé sous le signe de la proximité et du travail. En voici un aperçu : Le Moulin des Costes – Pélissanne Lors des journées portes ouvertes au Moulin des Costes de Pélissanne, les bénévoles nous font découvrir la richesse de notre territoire et de nos traditions. Plus d’informations La Croix-Rouge Française – Salon-de-Provence Durant l’été, l'investissement de nombreux bénévoles ne cesse pas. C'est notamment le cas de ceux de la Croix-Rouge Française qui continuent à aider nos concitoyens les plus démunis. La distribution des denrées est un véritable moment de solidarité et d'échanges entre bénévoles et bénéficiaires. La Base Nautique – Saint-Chamas La Base Nautique de Saint-Chamas et l'association Ricochet ont développé le projet "GARDEZ LE CAP!". Un projet citoyen permettant, par le biais d’actions pédagogiques, éducatives et sociales, l’accès aux activités nautiques aux personnes en précarité, isolées ou en souffrance. Pour participer à la cagnotte permettant le développement du projet, cliquez ici. La Gendarmerie Nationale – Rognac Le temps d’une matinée, j’étais aux cotés de la brigade territoriale autonome de Gendarmerie Nationale de Rognac pour vivre leur quotidien. Une immersion qui permet d’échanger avec celles et ceux qui veillent à l’exécution des lois et assurent notre sécurité. Leur dévouement et leur courage forcent le respect. Les Sapeurs-Pompiers – Rognac Aux cotés des Pompiers 13, je vivais le temps d'une matinée le quotidien de nos sapeurs-pompiers : interventions, vérifications minutieuses du matériel, entraînements. Chaque jour, ces femmes et ces hommes s’engagent pour notre protection. Nous leur devons beaucoup. La SNCF – Aix-en-Provence TGV La Gare d’Aix-en-Provence TGV est le théâtre de nombreuses innovations pour améliorer le bien-être des voyageurs. Je découvrais par exemple la stratégie de déploiement de panneaux photovoltaïques permettant l’aménagement de gares connectées et éco-responsables. Durant cette immersion, j’ai également découvert le quotidien des agents qui organisent et surveillent le réseau afin de réagir au plus vite face aux imprévus. L'Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des Réseaux (IFSTTAR) – Salon-de-Provence L’IFSTTAR est un centre de recherche, d’expertise et d’innovation technique au profit des politiques publiques de sécurité routière et de transport durable. Je me suis rendu à la rencontre de l’équipe de Salon-de-Provence qui a une réelle volonté de participer à la co-construction de la ville de demain. Grâce à leur dynamisme, nous verrons en janvier 2020, à Salon-de-Provence, l’aboutissement d’un projet national unique : l’Université Gustave Eiffel. Un établissement multi-localisé fusionnant ingénierie, sciences dures, sciences sociales et recherche. La Spiruline des Oliviers – Berre-L’Étang La Spiruline des oliviers est une exploitation agricole familiale au cœur de la Provence, dans notre circonscription. La spiruline est une micro-algue dont les bénéfices pour la santé sont largement reconnus. Sans pesticide, sans OGM, certifiée par des analyses en laboratoire, elle est en parfait accord avec les enjeux environnementaux portés par le Ministère de la Transition Écologique et solidaire et le Ministère de l'Agriculture, mettant ainsi à l’honneur notre territoire. Plus d’informations Le Jardin de mon père – Salon-de-Provence Cette ferme, convertie en bio depuis 2008 possède de nombreuses variétés de cultures : Aubergines, concombres, courgettes poivrons et six variétés anciennes de tomates poussent en respectant le cycle de la nature. Des produits de qualité cultivés tout près de chez nous. Elengy – Fos-sur-Mer ELENGY est spécialisée dans le Gaz Naturel Liquéfié (GNL) depuis plus de 50 ans. La combustion du GNL n'émet ni suie, ni poussière, ni fumée. Elle génère 30 % de gaz carbonique (CO2) de moins que le fioul et 45 % de moins que le charbon, 2 fois moins d'oxyde d'azote (N0x) et très peu de dioxyde de soufre (SO2). Alimenter les camions et les navires à quai en GNL permettrait de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. J'ai d'ailleurs porté des propositions en ce sens dans la loi d'orientation des mobilités. Pellenc ST – Pertuis À Pertuis se trouve l’entreprise Pellenc ST. Leader mondial des solutions de tri intelligent des déchets, cette entreprise française compte de nombreux citoyens de notre circonscription. Technicité et innovation sont les maîtres mots de cette pépite technologique. Plus d’informations

  • CETA : POURQUOI UN ACCORD ÉCONOMIQUE ET COMMERCIAL ENTRE L'UNION EUROPÉENNE ET LE CANADA ?

    Le mardi 23 juillet, l’Assemblée nationale a approuvé la ratification de l’Accord économique et commercial global et de l’Accord de partenariat stratégique entre l'Union Européenne et le Canada, appelé aussi CETA. Premier accord économique et commercial global de « nouvelle génération », le CETA a pour ambition de stimuler les échanges commerciaux, soutenir la croissance et l’emploi dans les Etats membres de l’Union Européenne et au Canada : En abaissant ou supprimant les tarifs douaniers et les autres obstacles au commerce entre l'UE et le Canada et en garantissant des conditions de concurrence équitables; En protégeant les normes communes élevées dont s’est dotée l'Europe dans des domaines tels que la sécurité alimentaire, les télécommunications, la propriété intellectuelle ou encore les droits des travailleurs ; En développant des exigences communes de protection de l’environnement, de reconnaissance des compétences et qualifications professionnelles, de transparence. Une opportunité économique et stratégique pour la France Le CETA est avant tout un accord avec un partenaire économique important. Le commerce avec le Canada représente ainsi près de 60 milliards d’euros d’échanges par an, l’UE y investit chaque année plus de 200 milliards d’euros. C’est également un accord avec un pays qui nous est proche, avec lequel nous partageons un socle de valeurs communes et des liens historiques et culturels très forts. Le CETA est l’expression de l’ambition européenne à soutenir ses entreprises et promouvoir leurs savoir-faire, en renforçant leur compétitivité et en leur ouvrant un nouveau marché dynamique. Après deux ans de mise en œuvre provisoire les exportations françaises vers le Canada ont déjà augmenté de 6,6% tandis que la balance commerciale de l’UE est passée de 39,7 à 455 millions d’euros. Cependant il serait réducteur de ne voir dans le CETA qu’un simple accord économique. Un accord pour garantir le respect des exigences environnementales européennes Le développement du commerce international a été, au cours des dernières décennies, un outil de développement essentiel pour de nombreux pays, participant notamment à réduire la pauvreté dans le monde (la population mondiale touchée par l’extrême pauvreté est passée en 40 ans de 2 milliards à 700 millions de personnes). Le CETA participe de ce mouvement. Cependant, à l’heure où la lutte contre le dérèglement climatique doit devenir une urgence du quotidien, les accords commerciaux ne peuvent plus simplement organiser la course à la croissance et au profit, ils doivent devenir des leviers de la transition écologique. Dans un monde désorganisé, dont les institutions internationales connaissent une crise profonde et où la loi du plus fort prend toujours plus le pas sur le dialogue et le multilatéralisme, les accords commerciaux de nouvelle génération sont l’outil le plus efficace pour défendre nos normes. Ils sont la solution la plus pragmatique de peser auprès de nos partenaires afin de garantir le respect des exigences environnementales européennes. Lorsqu’ils sont négociés par la Commission européenne, au nom de l’UE, deuxième puissance économique mondiale, ces accords ont plus de force. Le CETA répond à notre volonté de porter au niveau international une écologie pragmatique, de terrain, qui s’appuie sur la résilience des Etats et la rigueur du droit : Pour la première fois, un accord commercial intègre un engagement ferme et réciproque qui prévoit le respect de l’Accord de Paris ; Pour la première fois, un gouvernement a créé une commission indépendante dite « commission Schubert » pour évaluer les effets de l’accord sur le climat et la santé et préparé un Plan d’action pour protéger effectivement nos filières sensibles ; Pour la première fois, un accord commercial consacre le droit des Etats à faire évoluer leur réglementation dans un objectif de protection de l’environnement et de la santé publique, et l’obligation pour ses importations de s’y conformer ; Pour la première fois, un accord commercial comprend un veto climatique contraignant pour sanctuariser le droit des Etats à réguler en matière climatique, sans pouvoir être menacé par des intérêts privés ; Pour la première fois, un accord commercial garantit la protection de notre agriculture locale, par la reconnaissance de 172 indications géographiques européennes protégées, parmi lesquelles l’huile d’olive et l’huile essentielle de lavande de Haute-Provence ; Pour la première fois, un accord commercial créé une juridiction publique chargée de traiter des litiges entre investisseurs et Etats, composée de juges indépendants nommés par les Etats, et qui se substitue enfin à l’arbitrage traditionnel privé. Le CETA n’est pas une finalité. L’accord s’accompagnera d’un plan d’action du gouvernement afin d’assurer une mise en œuvre exemplaire de l’accord, notamment par le suivi des flux commerciaux entre l’UE et la France d’un côté et le Canada de l’autre. Il permettra de mettre en œuvre des actions complémentaires afin de renforcer la coopération sur les enjeux climatiques et d’améliorer la prise en compte des enjeux sanitaires et écologiques dans les accords commerciaux de l’UE. Enfin, du CETA nous devrons aussi tirer les conclusions. Il s’agit là d’un accord dont le principe a été validé sous la présidence de Nicolas Sarkozy en 2009, qui a été signé en 2016 au nom de la France par François Hollande, et approuvé par le Parlement européen en février 2017. C’est un processus long, dont nous devons renforcer la transparence, au cours duquel nous devons mieux associer les citoyens. La Commission européenne a fait un premier pas en publiant l’ensemble de ses positions de négociation. Nous devons attendre la même transparence de la part de nos partenaires économiques. Le CETA constitue la première étape vers des accords commerciaux responsables et durables, plus proches des préoccupations des citoyens, qui seront de véritables leviers de la transition écologique. Pour en savoir plus : Dossier législatif Projet de loi de ratification Etude d’impact Texte complet de l’accord Le CETA chapitre par chapitre Documents de négociation de la Commission européenne (en anglais) Rapport du CEPII

  • QU'EST-CE QUE LE PROJET DE LOI ENGAGEMENT ET PROXIMITÉ ?

    Remettre la commune au cœur de notre démocratie représentative avec le projet de loi Engagement et Proximité A l’occasion du Grand Débat National, les Français ont exprimé la volonté de voir les échelons de proximité valorisés. La mairie structurant la vie locale, le projet de loi Engagement et Proximité ambitionne de renforcer le rôle du bloc communal et de clarifier le cadre d’exercice du mandat municipal. Revaloriser la commune, le premier niveau de service public Ce texte législatif entend faciliter l’activité de la fonction publique locale. Cette politique territoriale répond aux problématiques soulevées par la loi NOTRe de 2015, qui donnait la part belle aux intercommunalités, souvent au détriment des communes. Par conséquent, cet acte législatif clarifiera et répartira de manière plus souple les compétences entre les communes et les intercommunalités pour permettre une meilleure adaptation aux réalités locales. Le projet de loi Engagement et Proximité peut donc être considéré comme un nouvel acte de décentralisation dans la mesure où il a vocation à achever les transferts de compétences déjà entamés par les actes précédents. Revaloriser les élus locaux Lors des mandatures précédentes, la commune ayant été la grande oubliée des lois sur les territoires, le projet de loi Engagement et Proximité donnera plus de libertés locales aux élus. Pour revaloriser le rôle du maire au sein de sa commune et de son intercommunalité, ses pouvoirs de police seront renforcés. Du pouvoir sera également redonné aux maires en permettant à l’intercommunalité de faire une délégation de signature pour certaines décisions (ex : eau et assainissements). Pour simplifier le quotidien du maire et le sécuriser dans ses actions, les communes auront désormais l’obligation de contracter une assurance pour couvrir les litiges qui relèvent de l’exercice de son mandat. Dans les communes très rurales, l’État prendra en charge ces frais. Il s’agit de contrecarrer la possibilité que les risques pénaux liés au mandat de maire soient dissuasifs. Favoriser l'engagement local Pour encourager de nouveaux citoyens à s’investir dans la vie locale de leurs communes, le projet de loi Engagement et Proximité facilitera la conciliation entre vie personnelle et engagement local. Pour ce faire, plusieurs mesures ont été annoncées comme la prise en charge de certains frais de garde occasionnés par des réunions obligatoires, le renforcement du droit de formation, garantissant aux primo-élus une formation en début de mandat, et la généralisation du congé électif, permettant aux candidats de disposer de 10 jours de congés ouvrables pour participer à la campagne. Pour nourrir le débat parlementaire qui s’engagera à la rentrée, nous lançons une grande consultation. Favoriser l’engagement des élus : Un impératif démocratique !

  • TRIBUNE - ÉTANG DE BERRE : APRÈS L'ÉTUDE SCIENTIFIQUE, L'HEURE EST À L'ACTION

    Deuxième plus grand étang d’eau salée d’Europe, rassemblant sur ses bords près de 300 000 citoyennes et citoyens, l’étang de Berre est le joyau de notre territoire. Aux côtés des élus et acteurs du territoire, en tant que députés du pourtour de l’étang, nous dépassons depuis le début de notre mandat les clivages partisans pour veiller à ce que son état écologique demeure une préoccupation nationale. À l’issue d’un long travail d’analyse, le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable présentait le 12 juillet son rapport sur la réhabilitation de l’étang. En établissant un bilan essentiel des connaissances scientifiques sur l’état écologique de notre étang et en développant des solutions pour sa réhabilitation, ce rapport est une première étape indispensable à la construction d’une feuille de route claire. Après de trop nombreuses années d’annonces et de promesses sans lendemain, ce rapport résulte d’un devoir de transparence et de sincérité envers nous tous, acteurs du territoire, quant aux solutions réalisables. C’est une opportunité de travailler ensemble à une combinaison de solutions opérationnelles et concrètes pour les habitantes et habitants de notre territoire. Nous ne protégerons notre étang qu’en agissant ensemble avec force, sur plusieurs fronts. Dans cette logique un plan de réhabilitation doit être rapidement défini : La réhabilitation de notre étang passe par l’indispensable amélioration de la qualité des eaux rejetées par l’Arc, la Touloubre et la Cadière qui participent largement à la dégradation que nous connaissons. L’optimisation des rejets d’eau douce et de limon issus de la Durance par la centrale EDF de Saint-Chamas est une nécessité : leur volume et leurs variations ne sont pas neutres pour la masse d’eau et pour la faune et la flore aquatiques. Le rapport pointe l’importance du cycle du phosphore et de l’azote dans le phénomène d’eutrophisation de l’étang et doit donc faire l’objet d’un suivi et d’études complémentaires. C’est donc une réflexion plus approfondie sur le long terme, intégrant la question d’une autre utilisation des eaux de la Durance, qu’il faut mener. Ces mesures ne sauraient cependant occulter la nécessaire réouverture du canal du Rove afin de faciliter le renouvellement des eaux et favoriser le retour à l’équilibre écologique. Il s’agit d’en préciser les conditions. Car si le rapport souligne l’incertitude des effets d’un pompage pour l’amélioration de l’état écologique de l’étang, au regard d’un investissement initial et de dépenses de fonctionnement importants, c’est une mauvaise lecture que de l’interpréter comme une annonce de renoncement. Enfin, le développement de filières de traitement des algues, de plantation de Zostères et d’implantation de coquillages autour de notre étang, peuvent venir utilement améliorer les choses. La nature possède ses propres solutions, exploitons-les pour redonner de l’oxygène à nos fonds marins. L’étang de Berre est un écosystème fragile et complexe qui appelle à des mesures de protection, en concertation avec l’ensemble des acteurs, notamment les pêcheurs. Nous partageons l’impatience des élus et des associations et réaffirmons la nécessité de voir établir rapidement un plan d’action ambitieux et cohérent. Il y a maintenant urgence à agir et à co-construire une politique d’aménagement durable et ambitieuse pour notre étang. Signataires : Jean-Marc Zulesi, député de la 8ème circonscription des Bouches-du-Rhône Pierre Dharréville, député de la 13ème circonscription des Bouches-du-Rhône Éric Diard, député de la 12ème circonscription des Bouches-du-Rhône

  • ÉTIQUETAGE DES MIELS : UNE BELLE AVANCÉE POUR APICULTEURS ET CONSOMMATEURS

    Depuis le début de mon mandat, je m’engage aux côtés des apiculteurs pour défendre leur profession et préserver nos abeilles. C’est ainsi qu’en 2018 j’ai fait adopter dans la loi EGAlim un amendement rendant obligatoire l’inscription du pays d’origine du miel. Disposition ensuite retoquée par le Conseil Constitutionnel, je n’ai cessé de me battre pour la mise en place d’un étiquetage du miel plus transparent. Ce jeudi 11 juillet, le Gouvernement a annoncé un projet de décret pour encadrer les mentions d’étiquetage du miel. Je me réjouis de cet effort de transparence qui permettra d’améliorer l’information donnée aux consommateurs et de reconnaître le savoir-faire de nos apiculteurs français. Ayant fait l’objet d’une question écrite que j’ai moi-même adressée au Gouvernement, cette proposition permettrait une meilleure lisibilité des étiquettes, mettant fin aux mentions opaques telles que « miels originaires de l’Union Européenne ». En obligeant l’affichage de la liste exhaustive des pays d’origine composant les miels, l’origine sera clarifiée et le consommateur pourra faire un choix éclairé. Je me réjouis également de la volonté du Gouvernement de porter ce sujet au niveau européen. Je soutiens l’idée qu’un acte réglementaire, protecteur et harmonisé, pourra réellement limiter les risques de falsification et aider à garantir la traçabilité du miel. Avec cette mesure, la filière apicole française sera reconnue et valorisée. C’est une belle avancée pour notre territoire.

  • LOI ANTI-GASPI : POUR UNE CONSOMMATION PLUS DURABLE ET ÉCORESPONSABLE

    Avec le projet de loi anti-gaspillage, l’action gouvernementale va plus loin dans la refonte de notre modèle de consommation. Les concertations qui ont eu lieu lors du Grand Débat National ont témoigné de l’importance accordée par les Français à l’urgence climatique. Cela se traduit par une volonté de voir l’Etat intervenir et réguler notre manière de produire et de consommer. Le projet de loi anti-gaspillage, présenté en conseil des Ministres ce 10 juillet 2019, s’inscrit précisément dans ce travail de concertation et plus globalement, dans la feuille de route pour une économie circulaire. Il s’agit de développer un nouveau modèle de société, plus durable et respectueuse de notre patrimoine naturel. Concrètement, ce projet de loi est organisé en 4 axes : stopper le gaspillage pour préserver nos ressources, mobiliser les industriels pour transformer nos modes de production, informer pour mieux consommer, ainsi qu’améliorer la collecte des déchets pour lutter contre les dépôts sauvages. L’ambition est forte, la transformation profonde. Mieux produire et mieux consommer Le projet de loi anti-gaspillage est la mission de tout un chacun. C’est aussi bien une réflexion globale qu’un engagement personnel. Il est donc question de s’attaquer au cœur du problème : la surproduction et la surconsommation, et ce notamment sous le prisme du gaspillage. Ce projet de loi se veut la fondation d’un tournant écologique. Concrètement, il s’agit de lutter contre le gaspillage des ressources à toutes les échelles. L’industrie textile, par exemple, est à elle seule responsable de l’émission de près d’1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre (GES), soit près de 2% des émissions globales de GES. Pour y remédier, le projet de loi propose d’interdire la destruction des invendus. Cette pratique, que l’on peut qualifier d’aberrante à bien y réfléchir, est à l’origine d’une quantité importante de déchets et encourage une surproduction et une surconsommation, néfastes pour l’environnement. Ce projet de loi introduit également une lutte contre le suremballage et met l’accent sur la nécessité de simplifier le processus de recyclage : cela passera par l’harmonisation des poubelles de tri sélectif, ainsi que l’adoption d’un logo unique, Triman, pour faciliter le tri. Repenser l’impact environnemental : l’éco-contribution Les Français ont consenti à changer de modèle, à condition que la répartition des efforts soit juste et équitable. C’est en ce sens que le principe de bonus-malus environnemental a été pensé, pour inscrire la notion de solidarité dans la transition écologique. Concevoir un produit durable doit être récompensé. À ce propos, le projet de loi introduit le concept d’une éco-contribution. Il s’agit de mettre en jeu la responsabilité élargie du producteur en exigeant sa participation au financement de la fin de vie du produit. C’est le principe du « pollueur-payeur ». C’est par exemple le cas des cigarettes, puisque à compter de 2021, les producteurs seront contraints de contribuer au traitement des mégots, ainsi qu’aux campagnes de prévention. Réfléchir à la durée de vie d’un objet : réparer, réutiliser, et recycler Le projet de loi anti-gaspillage met l’accent sur la nécessité pour le consommateur d’être mieux informé. L’information est le premier pas vers une consommation raisonnée. Pour ce faire, les industriels auront l’obligation d’indiquer l’indice de réparabilité des produits qu’ils vendent afin que chaque choix d’achat soit fait en connaissance de cause. Cela concernera les produits de grande consommation (smartphones, ordinateurs portables, machines à laver, téléviseurs…), puisque la transition écologique passe évidemment par une lutte contre l’obsolescence programmée. Il s’agit donc d’inciter à mieux produire, c’est-à-dire à produire durable, réparable, recyclable. Plus d'informations sur le projet de loi

  • LA PRÉSERVATION DES ESPACES NATURELS : UN ENJEU MAJEUR

    Le Gouvernement a réaffirmé sa volonté d’aboutir à la création de 20 nouvelles réserves naturelles nationales. Ce niveau de protection, le plus élevé qui existe à ce jour, pourrait permettre la sauvegarde d’un patrimoine naturel riche et pourtant menacé. Dans cette logique, du 11 au 19 juin 2020, Marseille accueillera le congrès mondial de la nature de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Cette Organisation Non Gouvernementale a pour mission d’encourager et d’assister les États dans la conservation de l’intégrité et de la biodiversité de leurs espaces naturels. Il s'agit de l’organisme consultatif référent auprès du comité du patrimoine mondial pour évaluer et inscrire les sites naturels à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. A l'occasion de ce congrès, des espaces ouverts au grand public, baptisés « Espaces Générations Nature », seront dédiés à la mise en lumière d’actions et d’engagements d’acteurs et de citoyens engagés dans la lutte contre l’érosion de la biodiversité. Associations, entreprises et collectivités peuvent ainsi contribuer à la sensibilisation et à la mobilisation des citoyens en répondant à l'Appel à Manifestation d'Intérêt. Concrètement, ce congrès sera donc un rendez-vous international des défenseurs de l’environnement pour une concertation globale. Organisé tous les quatre ans, il est le plus grand événement au monde de conservation de la nature et s’avère primordial pour définir les enjeux mondiaux en matière d’environnement et de développement, ainsi que les actions à entreprendre pour y répondre. Face à l’urgence, la France se veut donc le moteur de solutions efficaces et durables. Afin de mener à bien cette rencontre, je participe aux côtés d’élus, d’acteurs locaux et de partenaires aux comités de pilotage afin de réfléchir à la préparation de ce congrès mondial. Ainsi, au même titre que la lutte contre le réchauffement climatique, la préservation des espaces naturels est un enjeu majeur de protection de la biodiversité et de la qualité des sols. De ce fait, c’est un combat de tous les jours que nous souhaitons mener de manière ambitieuse sur notre territoire et sur la scène internationale.

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