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  • RENDEZ-VOUS DE L'ENTREPRISE #1 : DES VISITES MENSUELLES CHEZ CEUX QUI FONT NOTRE ÉCONOMIE

    Le vendredi 19 janvier 2018, dans les locaux de Solamat-Merex à Rognac, j'ai lancé l’opération « Les rendez-vous de l’entreprise ». Le principe : tout au long de mon mandat, je visiterai une fois par mois une entreprise de la 8ème circonscription des Bouches-du-Rhône. Cette initiative poursuit trois objectifs : Le premier, c’est de valoriser les entreprises du territoire. Ces boîtes ne sont pas forcément connues, elles n’ont pas la visibilité des grands groupes ; pourtant, elles font discrètement mais sûrement le dynamisme économique de la circonscription. Elles se développent, elles embauchent, elles innovent ou elles exportent, et elles méritent d’être mises en lumière. Le deuxième objectif est de constater l’impact de la politique économique de la majorité La République en marche. Notre stratégie est claire : libérer les énergies tout en protégeant les plus démunis. Pour comprendre une politique, les Français ont besoin d’une incarnation. Ces visites d’entreprises doivent permettent de montrer en quoi notre politique est favorable à l’activité économique et, a fortiori, à l’emploi. Le troisième et dernier objectif, c’est d’être à l’écoute des entrepreneurs, dans leur quotidien, au plus près du terrain. Ce sont eux qui créent la richesse et l’emploi, ce sont eux qui connaissent le mieux les freins qu'il reste à lever pour accompagner leur développement. De la PME aux artisans, de l'industrie à l'agriculture Au premier semestre 2018, j'irai donc à la rencontre de six entreprises de la 8ème circonscription des Bouches-du-Rhône. J’irai à la découverte de dirigeants de PME et d’artisans, d’activités industrielle ou agricole, des secteurs du recyclage à la parfumerie… Notre territoire est riche de sa diversité et de ses savoir-faire. Le programme des visites de janvier à juin 2018 est le suivant : Vendredi 19 janvier 2018 : Solamat-Merex, site de traitement de déchets spéciaux (Rognac) Vendredi 23 février 2018 : Pharma & Beauty, fabricant de cosmétiques (Saint-Chamas) Lundi 19 mars 2018 : Duval Messien, concepteur de solutions anti-foudre (Velaux) Avril 2018 (date à fixer) : KSP, conditionnement de produits de la mer (Salon-de-Provence) Mai 2018 (date à fixer) : Energetech, artisan du bâtiment (La Fare-les-Oliviers) Juin 2018 (date à fixer) : Valentin Nardi production, producteur d’agrumes (Berre-l’Étang) 2 heures pour écouter, observer et débattre Les visites des entreprises, qui dureront entre 1 h 30 et 2 heures, se dérouleront en trois temps. Tout d’abord, la direction me présentera l’activité et le parcours de l’entreprise (environ 30 minutes). Suivra une visite commentée des locaux de la société (environ 45 minutes). Enfin, avec les dirigeants, nous aurons une conversation plus « politique » sur les réformes économiques menées et à mener. Je suis issu du monde de l’entreprise et je crois en l’entreprise. Tout au long de mon mandat, je veillerai à garder le contact avec ces acteurs de l’économie et de l’emploi de notre territoire, et à me faire le relais de leurs satisfactions mais aussi de leurs préoccupations auprès du Gouvernement. APPEL À CANDIDATURES L’opération « Le rendez-vous de l’entreprise » s’arrêtera pendant les vacances d’été (juillet-août 2018). La « saison 2 » reprendra en septembre 2018 et se terminera en juin 2019. Les entreprises qui souhaitent participer à ces rendez-vous peuvent contacter Ma permanence aux coordonnées suivantes : 07 87 13 25 01 ou communication@jeanmarczulesi.fr.

  • CÉRÉMONIE DES VŒUX 2018 : UN MESSAGE DE CONFIANCE EN L'AVENIR

    Lors de la présentation de mes vœux aux citoyens de la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône hier, jeudi 18 janvier, à La Fare-les-Oliviers, j'ai tenu à adresser un message de confiance. Cette confiance, c'est ce que nous nous sommes attelés à restaurer en France en 2017. Une confiance dans la vie politique, dans l'économie et dans le travail. En 2018, nous poursuivrons et nous intensifierons les réformes. J'en suis convaincu : ce n'est pas le changement qui inquiète les Français, c'est l'immobilisme. Et ce n'est pas la conservation de l'ordre établi qui protège, c'est la transformation de la société. De sincères remerciements Je veux vous remercier d'être venus si nombreux, et de toutes les communes de la circonscription, pour cette première cérémonie des vœux de mon mandat. Je dirai d'abord un grand merci aux élus parmi lesquels : Jean-Pierre SERRUS - vice-président de la Métropole, maire de La Roque-d'Anthéron, Olivier GUIROU - maire de La Fare-les-Oliviers, Jean-Pierre MAGGI - maire de Velaux, Yves VIDAL - maire de Grans, Mario MARTINET - maire de Berre-l'Étang, Stéphane LE RUDULIER - maire de Rognac, Michel MILLE - maire de Lançon-Provence, Didier KHELFA - maire de Saint-Chamas, André BERTERO - maire d'Aurons, Philippe VÉRAN - adjoint à Salon-de-Provence, représentant Nicolas ISNARD, José Roux - adjoint à COUDOUX, représentant Guy BARRET et Ludovic BAUDRY - adjoint à Pélissanne, représentant Pascal MONTÉCOT. Je remercie également Sébastien LECORNU, Secrétaire d'État auprès du Ministre de la Transition Écologique et Solidaire, pour avoir enregistré ce message de vœux en vidéo : J'adresse mes remerciements à Corinne VERSINI - référente de La République En Marche dans les Bouches-du-Rhône), aux représentants des autorités (gendarmerie, sapeurs-pompiers, École de l'air) ainsi qu'aux présidents d'association (Souvenir français, Anciens combattants, Mistral social club et Secours populaire de Salon-de-Provence, Nosta'Mar à Rognac...) et aux organisations professionnelles (UPE 13, CPME 13, CFDT...). Hommage aux associations Lors de cette première cérémonie des vœux, j'ai voulu mettre à l'honneur le monde associatif, parce qu'il est au cœur de la solidarité et de la vitalité de notre territoire. Trois associations locales de La Fare-les-Oliviers ont présenté leurs actions : le Secours catholique, le Comité de jumelage et Boxe événements 13. Je les remercie pour leurs témoignages qui m'ont particulièrement touché. Enfin, je veux remercier chacun des citoyens de la circonscription. Cette présence me donne encore davantage de force et d'envie de me battre pour la transformation du pays et le dynamisme de notre territoire.

  • J'AI VISITÉ LA PRISON DE SALON-DE-PROVENCE

    En tant que député, j'ai le droit de visiter les établissements pénitentiaires. Hier matin, guidé par Alain MUZI, directeur, Florence BOULET, directrice adjointe, et Georges VIALAN, visiteur de prison, j'ai fait le tour du centre de détention de Salon-de-Provence. Objectifs : se rendre compte de la réalité du milieu carcéral et obtenir un éclairage de terrain sur les réformes à venir. Pour rappel, la structure a été construite en 1991 dans le parc d'activités de la Crau. Elle dispose de 650 places et elle accueille 644 détenus, ce qui la préserve des problématiques de surpopulation carcérale (139 % de taux d'occupation moyen en France) rencontrées dans des maisons d'arrêt comme celles des Baumettes à Marseille. À Salon-de-Provence, les personnes sous écrou sont des hommes majeurs condamnés à des peines d'emprisonnement d'au moins 2 ans. Enjeu : valoriser le métier de surveillant pénitentiaire Cela ne veut pas dire que le centre de détention salonais ne rencontre pas de difficultés. L'établissement doit faire face à des contraintes budgétaires qui le ralentissent dans le renouvellement de ses équipements. Par exemple, le jour de ma visite, j'ai constater que l'ascenseur était en panne, ce qui obligeait les agents à monter les repas à pied dans les étages. Le centre de détention rencontre également des difficultés pour recruter des surveillants pénitentiaires. Elle fonctionne avec 120 agents en moyenne, alors qu'elle a besoin de 131 postes. L'une des explications : le manque d'attractivité du métier qui a pour conséquence une pénurie de candidats. C'est une problématique que je ferai remonter au Ministère de la Justice et à mes collègues de la Commission des Lois à l'Assemblée Nationale. En effet, nous avons pour horizon de construire de nouvelles places de prison ; mais nous devons parallèlement nous donner les moyens d'embaucher les surveillants qui sont indispensables au bon fonctionnement de ces futures structures. Quid des téléphones fixes dans les cellules ? Par ailleurs, lors de cette visite, j'ai demandé à Alain MUZI son sentiment sur l'installation de téléphones fixes dans les cellules. Le contexte : cette solution est expérimentée à Montmédy (Meuse) depuis juillet 2016. Elle a pour objectifs de favoriser les liens familiaux, ce qui est un facteur essentiel en vue de la réinsertion des détenus ; et de lutter contre le trafic de téléphones portables qui est générateur d'incidents dans le milieu carcéral. Le Gouvernement a récemment annoncé la généralisation progressive de ce dispositif. Le directeur m'a alerté sur le fait que, dans son établissement, des téléphones fixes étaient installés dans les coursives mais que les détenus ne les utilisaient que très peu parce que les communications étaient chères. C'est une difficulté que je ferai également remonter au Gouvernement et à l'Assemblée Nationale. La prison doit aussi réparer ! Je ne veux pas "victimiser" les détenus, mais je veux dire que la prison doit aussi réparer ! J'ai pu constater les efforts qui sont faits au centre de détention de Salon-de-Provence en ce sens : création prochaine d'une Unité de Vie Familiale (UVF) pour permettre aux détenus de partager du temps avec leurs proches, mise en place d'activités sportives, possibilité de travailler en atelier, suivi de formations professionnelles, préparation à des examens... "La sortie, ça se prépare dès l'arrivée !", a résumé Alain MUZI. Un sentiment que je partage : l'accompagnement vers la réinsertion professionnelle et civique des détenus est le meilleur moyen de lutter contre la récidive et d'améliorer notre vie en société. UNE POLITIQUE CARCÉRALE, DEUX AXES DE TRAVAIL Construction de 15 000 places de prison durant le quinquennat. Réflexion sur le statut de la peine et développement des peines alternatives et des travaux d'intérêt général (qui ne représentent que 7 % des peines prononcées).

  • DIALOGUE ENVIRONNEMENTAL : UN MEILLEUR ACCÈS AUX DROITS POUR UNE SOCIÉTÉ DE CONFIANCE

    Le mercredi 20 décembre 2017, l’Assemblée Nationale et le Sénat ont trouvé un accord pour l’adoption de la loi de ratification de deux ordonnances, dont j'ai été le rapporteur, réformant l’évaluation et le dialogue environnementaux. Ce travail est un bel exemple de co-construction législative ! L’objectif de ce texte est d’améliorer le dialogue sur les questions environnementales entre la société civile et les porteurs de projet. D’un côté, ces ordonnances permettront un plus large accès à des droits nouveaux pour les acteurs de la société civile, comme le droit d’initiative citoyenne. Les citoyens seront mieux impliqués en amont des projets d'infrastructures susceptibles d’impacter l’environnement. C’est un moyen de réduire leur défiance face aux procédures menées par les pouvoirs publics. De l’autre, pour les porteurs de projets, ce texte réaffirme l’exigence de protection de l’environnement tout en simplifiant les contraintes et les procédures. Je suis fier d'avoir porté ce texte équilibré, consacrant de nouveaux droits et générateur de confiance dans la société. Le droit d’initiative citoyenne, c’est quoi ? Il permet à des citoyens, des collectivités ou des associations agréées pour la protection de l’environnement, de demander une concertation préalable à des projets d’infrastructures susceptibles d’avoir un impact environnemental. La condition est de réunir le soutien de 20 % des habitants des communes concernées ou 10 % de la population des départements ou régions impactés. Ce que prévoit ce texte Le seuil à partir duquel peut s’appliquer le droit d’initiative citoyenne est fixé à 5 millions d’euros de dépenses publiques ou de subventions publiques. Le délai au cours duquel les citoyens peuvent se saisir de ce droit est allongé de 2 mois : il passe de 2 à 4 mois. Le principe ERC – « éviter, réduire, compenser » – est affirmé. Un maître d’ouvrage aura l’obligation de produire une réponse écrite aux avis de l’autorité environnementale.

  • ASSISES DE LA MOBILITÉ : MES 35 PROPOSITIONS POUR LIBÉRER L'INNOVATION

    Le mercredi 13 décembre 2017, lors de la journée de clôture des Assises de la mobilité, j'ai officiellement remis mon rapport sur l’innovation à Élisabeth BORNE, Ministre en charge des Transports. Pendant ces Ateliers de l’innovation que j'ai présidés, 400 experts ont été consultés dans le cadre de plus de 30 réunions, 70 auditions, 10 visites et 4 ateliers de réflexion sur le territoire. Des solutions telles que le véhicule autonome ou le scooter en libre-service ont été testées. Mon rapport propose 35 mesures pour lever les verrous de l’innovation dans le développement du covoiturage et de l’auto-partage, le déploiement du véhicule autonome, l’encouragement des mobilités actives telles que le vélo, l’utilisation des données pour fluidifier la circulation… En effet, j’ai une conviction : l’avenir des mobilités ne passera pas par de nouvelles grandes infrastructures, elle passera par l’innovation. Notre philosophie, c’est d’innover par la technologie, dans les usages et selon les territoires. Des propositions feront l’objet d’expérimentations. Ces travaux permettront de préparer une Loi d’Orientation des Mobilités qui sera présentée en février 2018. Ce texte définira la stratégie du Gouvernement en matière de transports sur les dix prochaines années. SIX EXEMPLES DE MESURES Mesure 2 : Créer une plateforme "Mobilité et innovation" accessibles à tous les acteurs, publics et privés, avec l’objectif de faciliter les procédures, d’encourager l’expérimentation et de déployer les solutions qui marchent. Mesure 9 : Inventer le covoiturage du quotidien en s’appuyant sur la donnée. Mesure 11 : Créer un Fonds national des mobilités actives pour permettre le cofinancement par l’État de projets locaux tels que les « autoroutes à vélo ». Mesure 14 : Passer du Code de la route à un Code de la rue et de la route, afin d’intégrer les nouvelles mobilités. Mesure 29 : Lancer et animer un réseau-club des acheteurs publics d’innovation dans la mobilité, dans l’idée de lutter contre la frilosité des collectivités et de faciliter l’accès aux marchés publics aux start-ups innovantes. Mesure 35 : Favoriser l’ouverture et l’exploitation des données pour permettre l’innovation tout en protégeant les usagers et les opérateurs. POUR VOIR LE RAPPORT https://www.assisesdelamobilite.gouv.fr/syntheses

  • ASSISES DE LA MOBILITÉ : 5 IDÉES POUR AMÉLIORER LES DÉPLACEMENTS DANS LA MÉTROPOLE

    Lancées en septembre 2017 par le Ministère des Transports, les Assises de la mobilité sont une grande consultation nationale sur les déplacements du quotidien. Des ateliers de réflexion ont actuellement lieu dans toute la France. L’objectif est de préparer la loi d’orientation des mobilités qui sera présentée au premier semestre 2018. Le jeudi 30 novembre à la Maison de la vie associative de Salon-de-Provence, j'ai organisé un atelier des Assises de la mobilité. Trois tables rondes ont travaillé sur trois grandes thématiques : « Des mobilités plus propres », « Des mobilités plus connectées » et « Des mobilités plus solidaires ». Une trentaine d’élus, de chefs d’entreprise, de start-upers, de chercheurs, de militants associatifs, de syndicalistes ou encore d’usagers ont été réunis. Parmi ces participants, des personnalités telles que Jean-Pierre SERRUS (vice-président de la Métropole), Michel ROUX (premier adjoint à Salon-de-Provence), Karim HASSINI (dirigeant de CarPostal France) et Jean-Paul MIZZI (directeur de l’antenne salonaise de l’IFSTTAR). Les débats ont été riches. Ils ont permis d'identifier les atouts du territoire, ses problématiques et des solutions. Voici cinq propositions parmi celles émises : 1) Créer une Agence métropolitaine de la mobilité. 2) Mieux informer les entreprises et les citoyens avec le lancement d'opérations de communication et la création d'une application unique recensant toute l'offre de transports (publics et privés) sur le territoire de la Métropole Aix-Marseille Provence. 3) Simplifier la réglementation pour faciliter l'accès aux marchés publics des entreprises innovantes en matière de mobilité. 4) Créer des voies de circulation réservées aux transports collectifs, aux voitures propres et aux véhicules en covoiturage sur les grands axes. 5) Accélérer le déploiement de bornes de recharge pour véhicules propres. DES MOBILITÉS PLUS PROPRES - Jean-Pierre SERRUS, vice-président de la Métropole - Antoine SÉGURET, directeur « innovations » de Transdev - Hervé CLABAUT, secrétaire du comité d’entreprise chez CarPostal - Jean-Paul MIZZI, directeur de l’IFSTTAR - Alain MICHEL, de RAMDAM - Gil DOAT, de l’A.Pro.Vel - Richard FONTAINE, de la Jeune chambre économique - Robert BOURDAREL, expert indépendant - Maud VALAT-TADDEI, rapporteur - Florian DUBLANGE, animateur DES MOBILITÉS PLUS SOLIDAIRES - Bertrand SCHALLER, directeur de Transports mobilité solidarité (TMS) - Pierre LANGLADE, de l’association GDID - Amélie STEINHAUER, étudiante en mobilités - Angelo PALAZZINI, délégué syndical CFDT chez CarPostal - Dominique MIGNOT, chercheur à l’IFSTTAR - Michel ROUX, premier adjoint à Salon-de-Provence - Annick BRUN, de la Métropole Aix-Marseille Provence - André BERTERO, maire d’Aurons - Nabil BOULTAM, animateur - Laurence MONET, rapporteur DES MOBILITÉS PLUS CONNECTÉES - Karim HASSINI, dirigeant de CarPostal France - Emmanuelle CHAMAUD, présidente de Totem mobi - Delphine LE RUDULIER, directrice du SMITEEB - Cyril LABI, fondateur de My tech trip - Patrick PARRA, ancien président de la CFDT Transports - Thierry SERRE, chercheur à l’IFSTTAR - Luis RIBEIRO, de la Métropole Aix-Marseille Provence - Florian BRUNEL, rapporteur - Guillaume REBORD, animateur

  • LYONDELLBASELL : QUEL AVENIR POUR L'ACTIVITÉ ET L'EX-RAFFINERIE ?

    Ce vendredi 1er décembre, j'ai visité l’usine pétrochimique de LyondellBasell de Berre-l’Étang, accompagné par Bruno HÉRY (directeur des Affaires institutionnelles Europe du groupe), Éric MESLÉ (directeur du site), Jean-Xavier WIRAMUS (DRH du site) et Caroline HENRY (responsable des Affaires publiques France-Espagne). J'ai tenu, en tant qu’élu mais aussi en ma qualité d’ancien ingénieur, à découvrir « ce site qui est l’un des moteurs économiques du territoire et l’un des plus gros employeurs industriels de PACA ». Ce rendez-vous poursuivait deux objectifs : d’une part, échanger sur l’avenir du groupe LyondellBasell, implanté depuis 1929 au bord de l’étang de Berre ; d’autre part, faire le point sur la revitalisation des terrains de l’ancienne raffinerie qui a cessé ses activités en 2014. « Confiants sur le prochain cycle de six années » Sur la présence de LyondellBasell dans les Bouches-du-Rhône, les dirigeants du groupe ont fait preuve d’optimisme. Bruno HÉRY a évoqué la « concurrence des États-Unis, pays où les prix de l’énergie sont faibles, et celle d’Asie, continent où se construisent des vapocraqueurs de très grand volume ». Mais il a surtout insisté sur la pertinence économique, pour le groupe pétrochimique, « de produire à proximité de ses marchés » et donc de « maintenir une activité en Europe ». « Il n’y a aucun risque à court terme. Nous sommes confiants sur le prochain cycle de six années », a ajouté Éric MESLÉ, qui a rappelé que, « en 2016, nous avons investi 100 millions d’euros à Berre-l’Étang ». J'ai interrogé les dirigeants sur l’avenir du site à « moyen et long termes ». Pour Bruno HÉRY, « l’enjeu est d’abord de changer l’image de l’industrie, de promouvoir une industrie qui respecte l’environnement et qui offre de bonnes conditions de travail à ses salariés ». J'ai bien entendu ce message. Notre industrie est une filière d’excellence, de pointe. Je tiens à la valoriser dans ma circonscription, mais aussi dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale et auprès des ministères. Deux projets actés, la raffinerie à démanteler Après cet échange, le groupe LyondellBasell a fait un état des lieux du projet de revitalisation des terrains inutilisés à la suite de l’arrêt de la raffinerie en 2014. « Sur le terrain de Vaine, deux projets sont actés : Baytree (filiale d’Axa) veut construire une plateforme logistique de 60 000 m² et GCA un site de mise à disposition d’automobiles. Ces activités répondent aux besoins identifiés sur le territoire de la Métropole », a exposé Éric MESLÉ. « À terme, ces deux projets représentent entre 200 et 300 emplois », a-t-il précisé. Pour rappel, lors de la fermeture de la raffinerie, LyondellBasell avait signé une convention avec l’État dans lequel il s’engage à la compensation d’au moins 100 emplois sur ce site. La raffinerie elle-même doit être « démantelée et désamiantée », a poursuivi le directeur : « L’opération démarre tout juste. Elle doit durer entre 18 mois et 2 ans. » Ces terrains (environ 50 ha) sont toujours disponibles. J'ai exprimé mon point de vue sur l’avenir de cet espace : « Mon rêve, c’est que ce site qui a un potentiel exceptionnel garde une vocation industrielle et qu’il accueille une activité qui donne une belle image de l’industrie, comme de la chimie verte. »

  • CSG ET RETRAITÉS : LETTRE D'INFORMATION À MES CONCITOYENS

    Chères concitoyennes, chers concitoyens, Lors de mes déplacements dans la 8ème circonscription des Bouches-du-Rhône ou à ma permanence parlementaire de Salon-de-Provence, vous êtes nombreux à avoir attiré mon attention sur les conséquences de la hausse de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) sur le pouvoir d’achat des retraités et je vous en remercie. Sachez tout d’abord que j’ai bien conscience que les réformes conduites par notre majorité font l’objet de débats dans l’opinion publique et qu’il est important d’expliquer régulièrement notre action. J’ai bien entendu les inquiétudes dont vous faites état et je souhaiterais vous apporter quelques éléments de réponse. La suppression des cotisations maladie et chômage est un engagement fort du Président de la République pour redonner du pouvoir d’achat aux travailleurs. La hausse de la CSG n’est que la contrepartie de cette perte de recettes pour l’assurance maladie et l’assurance chômage. En effet, pour compenser les 17,7 milliards d’euros de pertes de recettes liées à la suppression de ces cotisations, les Députés de la majorité ont voté fin octobre, dans le cadre du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2018, l’augmentation de la CSG de 1,7 point. À la différence des cotisations, la CSG pèse sur toutes les catégories de revenus et permet ainsi une mise à contribution plus forte des revenus du capital pour financer notre protection sociale. Les retraités soumis au taux normal de CSG verront également une augmentation de taux de 1,7 point mais sans pour autant bénéficier de la réduction de cotisations auxquelles ils ne sont, par définition, pas assujettis. Ces cotisations étant destinées à assurer les actifs contre des risques de nature à entraver leurs revenus liés au travail. La participation renforcée des retraités au financement de la protection sociale est un enjeu de solidarité entre les générations assumée par la majorité dans la mesure où le revenu perçu par un couple d’actifs avec enfants à charge produit un niveau de vie plus faible que le même revenu dans un couple de retraités sans personnes à charge. Je souhaite attirer votre attention sur le fait que seuls les retraités soumis au taux normal de CSG, fixé à ce jour à 6,6% (soit un taux plus faible que celui pesant sur les revenus d’activité fixé à 7,5%), seront concernés par la hausse du taux de 1,7 point. Les retraités les plus modestes, qu’ils soient exonérés (environ 4 millions de pensionnés) ou soumis au taux réduit de 3,8 % (environ 1,8 million de pensionnés), resteront préservés de toute augmentation. Ainsi, les retraités dont les revenus annuels sont inférieurs à 10 996 euros (pour une personne seule) et 16 868 euros (pour un couple) seront toujours exonérés et les retraités dont le revenu est inférieur à 14 375 euros (pour une personne seule) ou 22 051 euros (pour un couple) resteront soumis au taux réduit de 3,8 %. Les autres retraités, environ 8 millions de pensionnés du régime général, soit près de 60 % des titulaires d’une pension pourront, selon les cas, voir leur augmentation de CSG compensée par l’exonération de la taxe d’habitation, autre engagement fort du Président de la République, mis en œuvre dans le projet de loi de finances. En effet, l’exonération de la taxe d’habitation offre un gain de pouvoir d’achat pour les ménages et notamment les retraités. Ainsi à compter des impositions de 2018, un nouveau dégrèvement permettra à près de 80 % des foyers d’être dispensés du paiement de la taxe d’habitation au titre de leur résidence principale d’ici 2020. Cet objectif sera atteint de manière graduelle sur trois ans. En 2018 et en 2019, la taxe d’habitation restant à la charge des foyers, après application éventuellement du plafonnement existant, sera abattue de 30 % puis de 65 %. Cette mesure concernera les foyers dont les ressources n’excèdent pas, pour une part, 27 000 euros de revenu fiscal de référence calculé par l'administration à partir du montant net des revenus, majorées de 8 000 euros pour les deux demi-parts suivantes, soit 43 000 euros pour un couple, puis 6 000 euros par demi-part supplémentaire. À terme, chaque ménage bénéficiaire fera une économie moyenne de 550 € par an. En définitive, 80% des retraités verront, du fait de ces deux mesures, leur pouvoir d’achat augmenter. En ce qui concerne plus particulièrement les retraités en Établissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), sachez que la majorité et le Gouvernement sont très sensibles à leur situation et au maintien de leur pouvoir d’achat. Aujourd’hui, les pensionnaires des maisons de retraite sans but lucratif qui n’ont pas la jouissance privative de leur logement ne sont pas imposables à la taxe d’habitation. Toutefois, celle-ci est payée par le gestionnaire de la maison de retraite, qui en répercute la charge sur les pensionnaires. Afin de faire profiter les pensionnaires de l’exonération de taxe d’habitation, la majorité a voté dans le Projet de Loi de Finances pour 2018, un dispositif visant à étendre aux pensionnaires des EHPAD sans but lucratif le bénéfice des exonérations de taxe d’habitation. Il est ainsi prévu d’accorder, par l’intermédiaire des gestionnaires de maisons de retraite, le bénéfice d’un dégrèvement qui sera calculé, pour chaque logement, dans les mêmes conditions que si le pensionnaire en avait la jouissance privative. Le montant du dégrèvement devra être restitué au pensionnaire, sous la forme soit d’une réduction du tarif d’hébergement soit d’un remboursement par l’établissement. J’espère que ces éléments répondront à vos préoccupations et soyez sûrs qu’aux côtés de mes collègues Députés du groupe La République En Marche, je veillerai à ce que le pouvoir d’achat de nos aînés soit préservé. Je vous prie de croire, chères concitoyennes, chers concitoyens, à l'expression de mes salutations les meilleures. Jean-Marc Zulesi Député de la 8ème circonscription des Bouches-du-Rhône

  • TRIBUNE : APPEL AUX PME FRANÇAISES À PROFITER DU CETA

    Le CETA, accord de libre échange entre l'Union Européenne et le Canada, est entré en vigueur. Le Gouvernement reste vigilant et mobilisé afin que cet accord s'applique dans le respect des normes sanitaires de la France et avec l'ambition de lutter contre le réchauffement climatique. Cela dit, les entreprises françaises, et notamment les PME, disposent déjà d'un accès facilité et élargi au marché canadien. Pour elles, c'est une opportunité ! Avec 31 députés de la majorité La République En Marche (LREM), je cosigne une tribune, dans le magazine Challenges, pour appeler ces forces économiques françaises à faire valoir leurs savoir-faire pour conquérir de nouveaux marchés au Canada. TRIBUNE Allié historique de la France, pays francophone majeur, marché porteur en Amérique du Nord, le Canada est une formidable destination pour nos entreprises exportatrices. Nous encourageons donc les PME à saisir, dès à présent, les nombreuses potentialités de l'accord commercial global entre l'Union Européenne et le Canada (CETA), dont les mesures économiques sont entrées en vigueur le 21 septembre dernier. [...] Chaque année, près de 10 000 entreprises françaises exportent vers le Canada dont 75% de PME. En 2016, les exportations de biens se sont élevées à 3 milliards d'euros plaçant le Canada à la 30ème place de nos clients à l'échelle internationale. Les mesures économiques introduites par l'accord sont l'occasion de renforcer considérablement nos relations avec ce pays face au protectionnisme du Président des Etats-Unis. La demande d'Europe n'a jamais été aussi forte au Canada. Moins de taxes, plus de croissance D'ores et déjà, 98% des droits de douane ont été supprimés de part et d'autre, ce qui rend nos produits plus compétitifs mais aussi plus accessibles pour les Canadiens. Le niveau des taxes était jusqu'alors très élevé. Les équipements mécaniques et électriques exportés étaient taxés jusqu'à 9%, les vins et spiritueux de l'ordre de 10%, les produits cosmétiques jusqu'à 6,5% ou encore 18% pour les articles d'habillement et de chaussures. Les PME de ces différentes filières implantées dans nos territoires et exportatrices pourront donc trouver de nouveaux relais de croissance au Canada. De plus, les entreprises françaises sont désormais autorisées à participer aux appels d'offre publics de biens et de services émis par les administrations canadiennes : fédérales, provinciales et communales. Près de 32 milliards d'euros par an seront concernés et constituent de nouvelles chances d'export et d'internationalisation à encourager auprès des acteurs économiques français. De nombreuses filières attendent beaucoup de cette ouverture, notamment celle des transports. Enfin, des mesures concrètes permettront de faciliter la mobilité professionnelle entre nos deux pays, ainsi que la protection des brevets. Faire vivre la francophonie économique outre-Atlantique Au 1er janvier 2018, l'inscription au registre européen REX (Register Exportation System) permettra aux entreprises de l'Union Européenne de bénéficier de la réduction des droits de douane désormais en vigueur. Or, seules 952 entreprises françaises se sont actuellement enregistrées sur les 10 000 exportatrices vers le Canada, alors qu'elles sont près du double en Allemagne et déjà plus de 12 000 au Royaume-Uni. Ces chiffres doivent inciter tous les acteurs des filières et des services de l'Etat à accélérer la pédagogie auprès des entreprises sur les dispositions techniques de l'accord. Par ailleurs, les PME doivent savoir que l'ensemble du dispositif d'aide à l'export de la France est mobilisé pour les accompagner vers ce pays avec lequel nous avons tant d'affinités. Près de 150 000 compatriotes y vivent et nos liens culturels et commerciaux sont forts, notamment au Québec où la France est le 2ème investisseur étranger. Sachons valoriser nos atouts pour faire vivre la francophonie économique sur le continent américain. Avec l'ensemble des acteurs français, nous sommes mobilisés pour la réussite de nos PME à l'international !

  • CONTRATS AIDÉS : LETTRE D'INFORMATION À MES CONCITOYENS

    Chères concitoyennes, chers concitoyens, Vous avez été nombreux à attirer mon attention sur la politique menée par la majorité concernant les contrats aidés et je vous en remercie. Depuis plus de 30 ans, les Gouvernements qui se sont succédés ont multiplié les annonces et les dispositifs de contrats subventionnés avec parfois des changements de noms (TUC, CES, Emplois jeunes, CAE...) et de public cible (jeunes, seniors, vers les quartiers prioritaires, etc.). Année après année, toutes les études menées montrent que les contrats aidés ne sont utiles que lorsqu’ils sont utilisés en temps de crise et à court terme. Or, ces dispositifs ont trop souvent été mobilisés à des fins politiques, sans prise en compte réelle de la situation des personnes en difficulté d’accès à l’emploi. C’est malheureusement la situation qui prévalait à notre arrivée au pouvoir. Dans le secteur marchand, l’effet d’aubaine est très fort : selon les employeurs, 63% des embauches auraient eu lieu au même moment et avec la même personne en l’absence de l’aide de l’Etat. Par ailleurs, le rapport coût/efficacité est très faible : pour créer un emploi, il faut financer sept contrats aidés. Pour cette raison, la majorité a fait le choix de mettre un terme à ce dispositif. Dans le cas du secteur non-marchand (le secteur public et les associations), les contrats aidés ne permettent pas de retrouver un emploi. Il faut rappeler qu’en général, les contrats aidés ne le sont que pour 12 mois renouvelables une fois (soit 24 mois au total). Or, six mois après la fin du contrat moins de 25% des bénéficiaires sont en emploi. Pire, l’INSEE estime qu’à niveau égal, un salarié en contrat aidé réduit ses possibilités d’être en CDI à moyen terme. Enfin, le taux de formation, théoriquement obligatoire, est très faible. Toutefois, comme l’a dit le Président de la République, certains emplois aidés sont utiles à la collectivité et aux bénéficiaires. C’est pourquoi le Gouvernement ne supprime pas ce dispositif, il prend ses responsabilités et le transforme. Les contrats aidés doivent adresser une vraie réponse d’insertion aux personnes les plus éloignées de l’emploi là où ils sont indispensables à la cohésion sociale et territoriale de notre pays. C’est pour cela qu’en 2018, le Gouvernement financera 200 000 contrats aidés dans le secteur non-marchand, en ciblant ses efforts pour que l’outil soit pleinement efficace en matière d’insertion pour l’emploi. La répartition des contrats aidés s’effectuera selon des priorités d’actions bien identifiées : les publics prioritaires : les jeunes en insertion et les chômeurs de longue durée ; les secteurs prioritaires : l’urgence sanitaire et sociale (pour laquelle le volume de contrats aidés sera maintenu) et l’accompagnement des enfants handicapés en milieu scolaire ; des zones géographiques prioritaires : les communes rurales et les Outre-mer, qui bénéficieront d’un nombre de contrats aidés comparable à 2017. Ces contrats aidés seront utilisés dans le cadre d’une véritable politique de l’emploi, fondée sur des dispositifs qui favorisent l’insertion professionnelle durable, grâce à la formation et à l’apprentissage. Le Plan d'Investissement dans les Compétences (PIC) de 15 milliards d’euros sera mobilisé avec un accent sur l’accompagnement, des formations qualifiantes et un travail sur les savoirs-êtres qui freinent l’accès à l’emploi des plus fragiles. Tout contrat aidé comportera véritablement pendant sa durée, ou le cas échéant à son issue, un volet formation. Enfin, comme l’a indiqué la Ministre du Travail, Muriel PÉNICAUD, les préfets bénéficieront désormais de plus de souplesse afin d’utiliser au mieux les crédits selon la spécificité des besoins locaux. Ils pourront ainsi faire varier les taux de prise en charge du salaire par l'Etat, de la durée des contrats ou encore mobiliser les services civiques selon les situations. S’agissant des inquiétudes du milieu associatif, le Premier Ministre a chargé Jean-Marc BORELLO d’une mission relative à l’innovation sociale au service de la lutte contre les exclusions du marché du travail qui fera des propositions précises d’ici à la fin de l’année. Président-fondateur du groupe SOS, le premier groupe européen de structures d’insertion, il connaît parfaitement ces problématiques. Le Premier Ministre a de plus nommé un Haut-Commissaire à l’Economie Sociale et Solidaire, Christophe ITIER, qui sera chargé de mettre en œuvre ces préconisations. Enfin dès 2017, les associations bénéficient du dispositif de Crédit d'Impôt de Taxe sur les Salaires (CITS), analogue au Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE). Ce crédit d'impôt sera calculé sur les rémunérations inférieures à 2,5 fois le SMIC des salariés et son taux sera de 4 %. Le CITS représente un effort conséquent de 600 millions d’euros vers l’ensemble des acteurs du monde associatif. Au printemps prochain, la majorité engagera une transformation sans précédent de notre système de formation professionnelle et d’apprentissage. Soyez sûrs qu’aux côtés de mes collègues Députés du groupe La République En Marche, je mettrai toute mon énergie pour gagner la bataille du chômage et de l’emploi pour chacun de nos concitoyens. Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l'expression de mes sentiments les meilleurs. Jean-Marc Zulesi Député de la 8ème circonscription des Bouches-du-Rhône

  • RASSEMBLEMENT CITOYEN : LES RÉPONSES À VOS QUESTIONS

    Le 14 octobre à Grans, vous êtes près de 130 citoyens de la 8ème circonscription des Bouches-du-Rhône à avoir participé à mon grand rassemblement citoyen. Je vous remercie de votre présence. Avant l'événement, je vous avais proposé de me faire parvenir vos questions via un "Typeform". Certaines de ces interrogations ont pu être levées quand la parole a été donnée à la salle, d'autres n'ont pas eu le temps d'être posées. Je tiens à vous apporter des réponses. DANS LA CIRCONSCRIPTION Quelle est l'action prioritaire pour la circonscription ? J'ai eu l'occasion de donner des éléments de réponse à cette question lors de mon discours. Les dossiers majeurs sur lesquels je m'implique sont la réhabilitation de l'étang de Berre, la revitalisation du site industriel de LyondellBasell, la réalisation du nouvel établissement de santé de Salon-de-Provence, l'amélioration de la circulation et la couverture du territoire en très haut débit. Quelles actions pensez-vous mener pour redynamiser le tissu entrepreneurial de notre circonscription ? Au niveau national, la politique économique menée vise à restaurer la confiance et à libérer les énergies : la réforme du Code du travail et du dialogue social donne plus de liberté et plus de lisibilité aux TPE et PME, l'impôt sur les sociétés passera de 33% à 25% dans le quinquennat... Au niveau local, l'amélioration de la circulation et le déploiement du très haut débit donneraient des conditions plus favorables à la prospérité des entreprises ; la réhabilitation de l'étang de Berre et la revitalisation de LyondellBasell seraient créatrices d'activité et d'emplois. Que pensez-vous de la Métropole ? Les collectivités locales sont plus fortes ensemble. Mais je suis pour une Métropole de projet dans laquelle toutes les communes ont une place. Il y a un besoin de mutualisation de compétences et de services. C'est le cas, par exemple, dans les déplacements : le fait d'être en Métropole a récemment permis de créer un "pass transports" unique sur un vaste territoire. Il s'agit d'une vraie avancée pour le confort des usagers. ÉCONOMIE - EMPLOI Ces 15 dernières années, nous avons détruit une grande partie de notre indépendance industrielle. Comment allons-nous concilier "réindustrialisation" et écologie ? La transition écologique est autant une priorité qu'une opportunité. Dans le Grand Plan d'Investissement (GPI) quinquennal annoncé, 20 milliards d'euros seront investis dans cette mutation économique et environnementale d'ici à 2022. Comme je le disais précédemment, la politique économique qui est engagée vise à libérer les énergies, à récompenser le risque et, au fond, à encourager l'innovation. Ces ruptures technologiques doivent permettre de construire une prospérité plus durable, soutenable par la planète. Je pense qu'il ne faut pas opposer l'industrie et l'écologie. Par exemple, dans le cadre de sa revitalisation, la friche de LyondellBasell pourrait accueillir une usine de production d'énergie non polluante. Ce serait une belle illustration de la transition écologique. Le feuillet jaune présenté à la télévision par le Premier Ministre sera-t-il disponible pour les Français ? Il s'agit du Livret du pouvoir d'achat. Vous pouvez le consulter sur le site du ministère de l'Économie à cette adresse. Je profite de votre question pour rappeler l'engagement fort du Gouvernement en faveur du pouvoir d'achat des Français. Je ne citerai qu'un seul chiffre : les choix budgétaires - augmentation de la prime d'activité et baisse des cotisations sociales - permettront à une personne payée au SMIC de bénéficier d'un 13ème mois d'ici à la fin du quinquennat. Que va faire le Gouvernement pour que ça vaille le coup financièrement de travailler plutôt que d'être au chômage ? Le Président de la République a été clair : "Ma seule boussole, c'est le travail. Protéger ceux qui en sont éloignés, mieux le rémunérer et permettre la réussite par le travail." Cette philosophie se traduit en actes. Dès 2018, les cotisations "chômage" et "maladie" payées par les salariés seront supprimées. À partir d'octobre 2018, la prime d'activité sera revalorisée tous les ans de 20 euros, ce qui signifie que son augmentation sera de 80 euros à la fin du quinquennat. IMPÔTS Le pouvoir d'achat des retraités va-t-il être pénalisé par la hausse de la CSG ? La Contribution Sociale Généralisée (CSG) augmentera de 1,7 point au 1er janvier 2018. Cette hausse permettra de financer la baisse des cotisations sociales qui vise à rendre du pouvoir d'achat aux salariés. Elle sera compensée par la suppression progressive de la taxe d'habitation : pour 80 % des Français, cette taxe baissera d'un tiers en 2018, d'un autre tiers en 2019 et du dernier tiers en 2020. Auront droit à cette exonération : les célibataires qui gagnent jusqu'à 2 500 euros par mois (revenu imposable), les couples jusqu'à 3 980 euros par mois, les couples avec 1 enfant jusqu'à 4 535 euros par mois... J'en viens au cas spécifique des retraités. Selon un excellent rapport du député Joël GIRAUD, sur les 14 millions de personnes à la retraite, seules 2,5 millions (soit 18 %) n'auront pas de compensation de la hausse de la CSG parce que leurs revenus dépasseront les seuils permettant d'avoir accès à l'exonération de taxe d'habitation. Il s'agit des retraités dont les revenus sont supérieurs à 27 000 euros pour les célibataires et à 43 000 euros par an pour les couples. ÉDUCATION Quid de l'éducation et de la réussite éducative ? Un seul chiffre : 1 élève sur 5 sort de l'école primaire sans savoir lire, écrire ou compter. C'est la première des injustices ! Et elle est insupportable : la République ne peut laisser ces enfants sur le bord du chemin. Partant de ce constat, la priorité est mise par le Ministère de l'Éducation Nationale sur l'école primaire et sur les apprentissages de base. Et un effort supplémentaire est réalisé dans les Zones d'Éducation Prioritaire Renforcée : 2 200 classes de CP ont été dédoublées dès cette rentrée scolaire 2017, pour qu'un instituteur n'enseigne qu'à 12 élèves en même temps. En plus de l'apprentissage des savoirs fondamentaux, nous devons penser à une éducation à la citoyenneté. Les élèves de l'école de la République sont les citoyens de demain. Dans la circonscription, je veux mettre en place des partenariats "jeunes-Assemblée". L'idée est de permettre aux enfants de visiter le Palais Bourbon qui est aussi leur maison. Des élèves de deux établissements scolaires, de Saint-Chamas et de Salon-de-Provence, ont déjà découvert l'Assemblée Nationale. CONTRATS AIDÉS Quelles options avez-vous défendu lors des discussions internes à LREM concernant les contrats aidés ? Je considère que les discussions internes, comme leur nom l'indique, doivent rester "internes". C'est une question de confiance entre les élus du groupe de La République En Marche à l'Assemblée Nationale. Cela étant dit, je n'ai rien à cacher et je ne cache rien aux citoyens de la 8ème circonscription des Bouches-du-Rhône, qui ont légitimement le droit de connaître la position de leur Député sur les contrats aidés. J'ai d'ailleurs signé une tribune sur ce sujet, qui a été publiée sur le Huffington Post. Tout d'abord, je veux rappeler que leur diminution pour 2017-2018 a été votée par l'ancienne majorité parlementaire. Pour cette année, 280 000 contrats aidés avaient été budgétés ; nous avons décidé de porter leur nombre à 320 000. L'année prochaine, il y aura 200 000 contrats aidés. Je reconnais que la méthode a pu paraître brutale et que ce dispositif peut être utile, notamment pour le milieu associatif qui est au cœur de la vie de la société. C'est pourquoi nous avons fixé quatre priorités : l'urgence sanitaire et sociale, l'accompagnement du handicap, l'outre-mer et les communes rurales. Mais il faut avoir le courage de le dire : les contrats aidés ne constituent pas une politique de l'emploi durable. Bien souvent, trop souvent, ils maintiennent les personnes les plus démunies et/ou les moins qualifiées dans la précarité et les bas salaires. Pour elles, la solution est une formation individualisée et qualifiante. D'ici à la fin du quinquennat, 15 milliards d'euros seront investis pour leur apporter des compétences. ENVIRONNEMENT - TRANSPORTS Que faire pour améliorer les transports publics et développer les pistes cyclables ? Ces sujets sont de la compétence de la Métropole et du Département des Bouches-du-Rhône. Cela dit, il est évident que l'avenir des transports passe par des trajets plus collectifs, des usages plus collaboratifs et des véhicules alternatifs. Aujourd'hui en France, le vélo n'est utilisé que par 2 % des actifs. Ce n'est pas satisfaisant. Le changement des mentalités et le développement de ce mode de transport doux passent, bien sûr, par l'aménagement de pistes cyclables. Je profite de cette question pour indiquer qu'actuellement, je préside les Ateliers de l'innovation qui se déroulent dans le cadre des Assises de la mobilité. Ma mission, qui m'a été confiée par Élisabeth Borne, Ministre des Transports, c'est d'identifier les transports de demain ! Cela passe par de l'innovation par la technique, dans les usages et selon les territoires. Ce temps de la réflexion sera suivie de l'action : des préconisations feront l'objet d'expérimentation en France. Peut-être que la 8ème circonscription des Bouches-du-Rhône pourra tester l'une de ces solutions de mobilité innovantes... CITOYENNETÉ Comment faites-vous pour être la courroie de transmission entre les citoyens et l'Assemblée Nationale ? Je suis très souvent sur le terrain et je tiens régulièrement des permanences. Je rencontre des élus, des chefs d'entreprise, des militants associatifs ou encore des citoyens. Ces personnes m'interpellent, me parlent de leurs attentes. Leurs témoignages viennent enrichir ma vision des réformes et mon travail à l'Assemblée Nationale. Tous les comités En Marche ! de la circonscription, qui sont nombreux et dynamiques, sont des relais de cette réalité du terrain. Ils organisent fréquemment des ateliers thématiques qui débouchent sur des propositions concrètes. C'est le cas, par exemple, pour les États généraux de l'alimentation. Enfin, je peux être contacté via mon site, ma page Facebook ou par mail l'adresse suivante : jean-marc.zulesi@assemblee-nationale.fr. Et mon équipe parlementaire reçoit à ma permanence qui est située au 48, rue des Frères Kennedy, à Salon-de-Provence. Quelles actions envers les citoyens pendant cette mandature ? Ces dernières années, le lien entre les citoyens et leurs élus s'est distendu. La priorité, c'est de rétablir la confiance. Dès le début du quinquennat, j'ai voté la grande loi longtemps dite "de moralisation" de la vie publique. Ce texte est un nouveau socle de valeurs et de pratiques sur lequel les relations entre les citoyens et leurs représentants pourront s'appuyer. C'était nécessaire, mais ce n'est pas suffisant. Pour restaurer la confiance, les nouveaux Députés dont je fais partie devront être davantage à l'écoute des habitants de leur circonscription. Je m'applique à le mettre en exercice depuis le début de mon mandat. Enfin, à l'Assemblée Nationale, j'ai porté deux ordonnances visant à réformer le dialogue environnemental. Ce texte n'a pas été très "médiatisé" ; pourtant, il apporte des droits nouveaux à tous les citoyens. Ils pourront mieux faire entendre leurs voix dans le cadre de projets d'infrastructures étant susceptibles de modifier l'environnement. HANDICAP Quelles mesures pour les personnes handicapées ? Chose promise, chose due : le candidat Emmanuel MACRON avait promis d'augmenter l'Allocation Adulte Handicapé (AAH) de 100 euros au cours de son quinquennat. Cet engagement sera tenu : au 1er novembre 2018, l'AAH passera de 800 à 860 euros ; au 1er novembre 2019, son montant sera porté à 900 euros. Cette revalorisation doit permettre de lutter contre la pauvreté subie par ces personnes du fait de leur handicap. Dans les écoles, de nombreux enfants handicapés sont accompagnés par des agents en contrat aidé. Ces contrats seront maintenus car le handicap a été défini comme une priorité. Nous devons également progresser dans l'insertion des personnes handicapées dans l'emploi, dans leur accès au logement, aux bâtiments et aux transports... QUESTIONS DIVERSES Quelle est votre position sur la GPA ? Le Président de la République a été clair : la légalisation de la Gestation Pour Autrui (GPA) ne se fera pas dans son quinquennat. Je suis en phase avec cette position. Quel est votre point de vue sur Notre-Dame-des-Landes ? La consultation qui avait été menée en 2016 a donné un avis favorable à la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Une médiation est en cours. Je pense que le dialogue reste la meilleure solution. C'est le cas dans tous les projets d'infrastructures qui sont susceptibles d'avoir un impact sur l'environnement. C'est pourquoi le Gouvernement entend transformer le dialogue environnemental. En la matière, à l'Assemblée Nationale, j'ai porté deux ordonnances qui donnent des droits nouveaux. Elles prévoient (sous conditions) que les citoyens, des associations ou des collectivités locales puissent demander une concertation préalable sur des projets d'au moins 5 millions d'euros.

  • TRIBUNE : POUR L'INTERDICTION "RAPIDE ET RÉALISTE" DU GLYPHOSATE

    Stop ou encore ? Ce mercredi 25 octobre 2017, l'Union européenne doit se prononcer sur la prolongation (ou non) de l'autorisation d'utiliser le glyphosate, un pesticide popularisé sous le nom de Roundup par la firme américaine Monsanto. Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde, avec 53 députés de la majorité, je demande l'interdiction de ce produit dangereux pour l'être humain et destructeur pour la planète, tout en accompagnant les agriculteurs dans cette transition. LA TRIBUNE : Nous, députés de La République en marche, demandons une interdiction de la commercialisation du glyphosate et de son utilisation le plus rapidement possible. Nous estimons que ce produit nocif, aujourd’hui largement utilisé, doit être abandonné. La France votera contre le renouvellement de son utilisation pour dix ans et nous nous félicitons de la position responsable de notre pays. À présent, nous demandons aux pays membres de l’UE, qui doivent se prononcer le 25 octobre, de soutenir cette orientation. Tout en accompagnant les agriculteurs Sortir du glyphosate, tout en accompagnant comme il se doit les agriculteurs dans cette transition, dans un calendrier court et réaliste, est un bon compromis. Lors du vote en 2016, la France s’était abstenue. Nous attendons aujourd’hui une prise de conscience et de responsabilité forte de notre pays. En France, huit mille tonnes sont pulvérisées chaque année. Plusieurs études sérieuses et étayées, dès 2015, par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l’ont classé comme substance « cancérogène probable ». Il y a donc urgence. Voter contre pour préserver notre santé : aujourd’hui, il est impossible de ne pas respirer ou ingérer du glyphosate. Il est partout dans notre alimentation sans même que nous le sachions. C’est une véritable question de santé publique. Par exemple, bien qu’interdite en France depuis les années 2000, la dessiccation serait pratiquée par certains : une semaine avant la récolte, l’usage serait de pulvériser sur certaines céréales et légumineuses le glyphosate et ses adjuvants. Préserver notre écosystème Voter contre pour notre planète : ces substances n’affectent pas uniquement les mauvaises herbes contre lesquelles on les utilise. Le glyphosate perturbe la vie des sols sauvages, aquatiques, la biodiversité et met en péril tout notre écosystème. Voter contre pour accompagner notre agriculture : parmi les défenseurs du glyphosate, l’argument qui revient en boucle est qu’il évite les passages mécaniques avant la mise en culture suivante. C’est effectivement le cas. Mais que voulons-nous vraiment ? Continuer dans un système totalement dépendant des produits chimiques et qui arrive à bout de souffle – un système qui rend les agriculteurs asservis à l’agro-industrie –, ou alors inventer une agriculture d’excellence, qui combine qualité nutritionnelle, respect de l’environnement et santé publique ? Au sommet de l’Etat, le choix du bon sens a déjà été fait. 5 milliards d'euros pour moderniser l'agriculture Réduire progressivement l’usage des pesticides est un engagement d’Emmanuel Macron, rappelé lors des Questions Au Gouvernement à l’Assemblée Nationale par le Premier ministre, Édouard Philippe. Le Gouvernement a d’ailleurs déjà adopté des mesures fortes pour impulser une dynamique. Un effort conséquent a été fait : cinq milliards d’euros sur cinq ans dans la modernisation agricole. Ces crédits doivent servir entre autres à aider les agriculteurs à s’équiper d’outils alternatifs pour trouver enfin une alternative à l’utilisation du glyphosate. Il est de notre devoir d’accompagner les agriculteurs dans cette transition. De nombreux agriculteurs se passent déjà de glyphosate en le remplaçant par la rotation des cultures, un choix d’espèces adaptées ou des faux semis, couverts végétaux adaptés… Les alternatives sont déjà à notre portée et d’autres sont encore à développer. La France, une nation pionnière et visionnaire La qualité et la réputation de l’agriculture française ne sont plus à démontrer. Beaucoup de pays nous l’envient. L’interdiction du glyphosate ne ferait que renforcer cette image et lui apporterait une véritable valeur ajoutée. En complément de la mission interministérielle, une mission d’information avec 18 parlementaires est constituée au sein de l’Assemblée Nationale pour proposer des solutions de sortie. Voter contre au nom des valeurs de la France : soyons à la hauteur de l’enjeu et de l’attente des Français en prenant cette décision historique. Préservons les futures générations. Aidons nos agriculteurs et replaçons notre nation dans le rôle qu’elle a toujours eu, celle d’une nation pionnière et visionnaire. Nous, députés de La République en marche, appelons à un vote responsable, respectant la santé de tous. En complément : États généraux de l'alimentation : des idées germent partout !

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